Love Army : porté disparu, Jérôme Jarre s’explique enfin
Une ascension fulgurante. Une présence dans tous les médias. Jérôme Jarre, nouveau visage de l’humanitaire dépoussiéré. Sa « Love Army » était devenue un phénomène de société. Puis, le néant. Disparition totale. C’est justement le sujet du documentaire « #LoveArmy : Où es-tu Jérôme ? » disponible sur Amazon Prime le 20 mars.
Le problème, c’est que Jérôme Jarre n’a pas pris part à ce projet, inutile de chercher ses explications dans ce documentaire. Oui, son projet a fait flop. Mais pour connaître son avis, il fallait regarder Clique, lundi, sur Canal+. Invité de Mouloud Achour, l’ex-star de la plateforme (disparue) de vidéos courtes Vine est venu répondre aux accusations.
A-t-il volé l’argent de son projet humanitaire ? Pourquoi a-t-il disparu des radars si soudainement ? En 2017, sa mission humanitaire prend le chemin des Rohingyas au Bangladesh. Il parvient alors à lever près de 4 millions d’euros, grâce à l’aide de nombreux comédiens, humoristes ou influenceurs (Omar Sy, Jhon Rachid, Natoo, Seb, Mister V). Sauf que tout s’arrête en 2018. Sans plus d’informations.
La #LoveArmy aurait-elle servie à détourner de l’argent ? Les rumeurs vont bon train. « Le teaser du documentaire sous-entend qu’on ne sait pas où est l’argent, ce qui est extrêmement grave », s’agace Jérôme Jarre chez Clique. Les millions, « je les ai donnés aux ONG, c’est ce qu’il faut retenir de ce projet ».
Jérôme Jarre, qui vit aujourd’hui en Afrique du Sud, détaille les péripéties de son projet. « Au bout de deux semaines », il a appris qu’il ne pourrait pas donner d’argent directement aux Rohingyas. Il reste plus de deux mois au Bangladesh afin de chercher les associations adéquates pour aider les réfugiés via cet argent.
Ok, mais pourquoi ne pas avoir communiqué sur le sujet ? Il reconnaît : « J’ai fait d’énormes erreurs en communication, j’ai fait n’importe quoi sur la com’ de cette aventure ». Comme quand il affirme que des maisons d’un camp de réfugiés ont été construites par la Love Army, sauf que « des journalistes (de France 2) sont venus mais on ne pouvait rien leur présenter, j’ai paniqué ». De mauvaises décisions qui auraient mené à l’abandon du projet…
Que l’on se rassure : « L’argent a été dépensé, il a été donné à des assos ».