Louis Sarkozy épingle les fonctionnaires parisiens, il se fait remettre en place

27 novembre, 2024 / Entrevue

« Nous n’avons pas besoin d’un seul Elon Musk. Il nous en faudrait quatre ou cinq. » L’essayiste de LCI Louis Sarkozy a fait vivement réagir sur X ce mercredi. En cause, une sortie (de route, selon certains) médiatique peu appréciée par les fonctionnaires de la mairie de Paris.

Ce mercredi, Louis Sarkozy a diffusé sur X l’une de ses interventions télévisées. Le fils de Nicolas Sarkozy, ex-compagnon de Capucine Anav, s’en prend aux « 55 000 fonctionnaires » qui « travaillent à la mairie de Paris, un nombre scandaleusement gonflé qui équivaut à deux corps d’armée napoléoniens« .

Il poursuit et donne la leçon du haut de ses 27 ans : « Le ministère de l’Éducation nationale compte, quant à lui, 1 200 000 fonctionnaires. Les dépenses publiques représentent 57 % du PIB français. Nous n’avons pas besoin d’un seul Elon Musk. Il nous en faudrait quatre ou cinq.« 

Rapidement, il déchaine les passions dans les commentaires. Et se fait reprendre de volée.

« M.Sarkozy, à part naître avec le nom d’un ex Président de la République délinquant, quelle peine vous êtes vous donné dans la vie pour insulter ainsi plus d’un million de travailleurs/ses essentielles ?« , insiste François Piquemal, député LFI.

L’écologiste Cory Le Guen y va fort également : « Après le père condamné pour avoir reçu des millions d’euros de Kadhafi, voici le fils qui insulte les fonctionnaires (constance familiale) le tout, sans jamais avoir travaillé de sa vie.« 

Le journaliste et auteur Emmanuel Touzot n’en revient pas : « La vache, un Sarkozy qui vient donner des leçons sur l’argent public, je m’étais pas mouillé la nuque« .

Le sénateur de Paris, co-président du groupe communiste au Conseil de Paris et porte-parole du PCF Ian Brossat y va aussi de son message de défense des fonctionnaires parisiens : « Chaque fonctionnaire de la Ville de Paris, qu’il soit éboueur, égoutier, auxiliaire de puériculture, joue un rôle mille fois plus utile que ce parasite qui squatte les plateaux sans qu’on ne sache bien quelle est sa légitimité.«