Le gouvernement travailliste britannique semble désormais plus ouvert à un possible rapprochement douanier avec l’Union européenne. Après avoir rejeté une proposition cette semaine, Londres s’est dit dimanche prêt à « examiner des propositions », marquant un léger changement de ton dans les relations post-Brexit.
Cette déclaration intervient après que Maros Sefcovic, commissaire européen au Commerce, a exprimé la possibilité pour le Royaume-Uni d’intégrer un cadre douanier regroupant certains États membres de l’UE, des pays méditerranéens et des Balkans. La chancelière de l’Échiquier, Rachel Reeves, a déclaré sur Sky News : « Nous sommes absolument ravis d’examiner ces différentes propositions », tout en soulignant les limites de l’accord actuel, qu’elle estime insuffisant.
Depuis son arrivée au pouvoir, Keir Starmer tente de renouer des liens avec l’UE sans remettre en question le Brexit ni envisager un retour dans le marché unique. Le Royaume-Uni reste confronté à des échanges commerciaux plus complexes avec l’UE, son principal partenaire, malgré un accord de libre-échange en vigueur.
Parallèlement, Londres poursuit d’autres ambitions commerciales, notamment avec le partenariat transpacifique (CPTPP) qu’il a rejoint en décembre, ainsi que des discussions prolongées avec l’Inde et un éventuel accord avec les États-Unis sous l’administration Trump.