L’Italie de Meloni baisse les impôts et offre un espoir économique face à la crise

Entrevue 1

Le Sénat italien a adopté ce samedi un budget pour 2025 marqué par une réduction significative des charges fiscales et sociales, à hauteur de 30 milliards d’euros. Ce geste audacieux de Giorgia Meloni, cheffe du gouvernement de l’Italie, vise à alléger la pression sur les classes moyennes et populaires, avec des mesures favorisant ceux dont les revenus annuels ne dépassent pas 40.000 euros. Dans un contexte économique difficile, où le pays doit faire face à une dette publique record et à la pression des institutions européennes, la stratégie de Meloni prouve que des baisses d’impôts peuvent être compatibles avec la rigueur budgétaire.

À l’heure où la France peine à se relever des échecs de sa politique économique et où les gouvernements successifs d’Emmanuel Macron multiplient les hausses de taxes, l’Italie fait figure de modèle avec des réformes à la fois ambitieuses et pragmatiques. En effet, contrairement à l’obsession des libéraux d’apparence en France pour des hausses d’impôts pour combler les déficits, le gouvernement Meloni a choisi une autre voie, celle de la réduction des impôts pour stimuler la croissance. Le budget 2025, en grande partie orienté vers des baisses d’impôts, prouve que l’on peut réduire les charges tout en conservant une politique de discipline budgétaire.

Des baisses d’impôts pour les classes moyennes et populaires

L’une des principales mesures phares de ce budget est la prolongation et l’élargissement des réductions fiscales, désormais appliquées aux revenus annuels allant jusqu’à 40.000 euros. Une mesure qui faisait jusque-là l’objet d’une application temporaire sur les revenus allant jusqu’à 35.000 euros. Le gouvernement Meloni a également fusionné les deux premières tranches d’impôt, ce qui permettra à ceux gagnant jusqu’à 28.000 euros par an de bénéficier d’un taux d’imposition allégé de 23%, contre 25% précédemment. Ces réductions fiscales ne sont pas de simples promesses, mais des actions concrètes qui visent à soulager les ménages italiens et à relancer la consommation.

La politique de Meloni se distingue également par son pragmatisme social. Le gouvernement italien a décidé d’accorder une prime de 1.000 euros aux familles ayant un nouveau-né, à condition que leurs revenus ne dépassent pas 40.000 euros. Une initiative en faveur de la natalité qui répond aux préoccupations démographiques du pays. Par ailleurs, une autre prime de 100 euros sera attribuée aux acheteurs d’appareils électroménagers économes en énergie, et de 200 euros pour les foyers dont les revenus sont inférieurs à 25.000 euros. Ce geste en faveur de l’environnement est à la fois socialement et économiquement pertinent.

Le gouvernement Meloni a également décidé de soutenir les entreprises en réduisant le taux de l’impôt sur les sociétés pour celles qui réinvestissent 80% de leurs bénéfices et embauchent de nouveaux salariés. Le taux d’imposition passe ainsi de 24% à 20%, incitant les entreprises à investir dans la création d’emplois et à dynamiser l’économie. Cette mesure, financée en partie par une contribution des banques, qui devront apporter 3,4 milliards d’euros pour les budgets 2025 et 2026, montre l’engagement de l’Italie à stimuler la croissance tout en préservant la stabilité financière.

Dans le même temps, en France, nous assistons à l’aveuglement d’une classe politique déconnectée des réalités économiques et sociales. Tandis que Meloni se distingue par ses baisses d’impôts stratégiques, la France continue de poursuivre une politique d’augmentation des impôts, avec des annonces inquiétantes du nouveau ministre de l’Économie, Eric Lombard, notamment concernant l’augmentation des impôts pour l’année 2025. Dans ce contexte, la France semble enlisée dans une spirale fiscale qui asphyxie les entreprises et les citoyens, là où l’Italie, avec un budget équilibré, mise sur des réformes fiscales stimulantes et efficaces.

Une politique efficace, contre les critiques injustes

Malgré les critiques incessantes d’une partie de l’establishment européen et des médias, Giorgia Meloni continue de démontrer que son approche économique pragmatique fonctionne. Sous pression, notamment en raison du déficit public et de la dette qui frôle les 3.000 milliards d’euros, l’Italie réussit à mettre en place des réformes fiscales ambitieuses tout en réduisant les déficits. Cette stratégie montre qu’il est possible de conjuguer libéralisme économique et rigueur budgétaire, à l’opposé des politiques françaises qui favorisent l’assistanat fiscal au détriment de la compétitivité et de la croissance.

Le budget adopté par l’Italie prouve que la politique économique de Meloni n’est pas seulement une question de symboles, mais de résultats concrets. À l’heure où la France semble de plus en plus embourbée dans une logique de dépenses publiques incontrôlées, l’Italie, elle, prouve que l’allégement fiscal, même en période de crise, est un levier efficace pour stimuler l’économie et améliorer la situation des ménages.

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Journaliste, chroniqueur et producteur, Radouan Kourak est un passionné d’histoire et de politique. Il se distingue par son goût pour l’analyse, le débat, le pluralisme et la confrontation d’idées. Repéré par Cyril Hanouna, il est un habitué des plateaux de C8 et CNews, où il intervient avec conviction et réflexion. Il apporte dans les médias, une perspective unique nourrie par sa passion pour la France et son souci de rigueur.

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