L’institutrice filmée en train de frapper une élève de 3 ans placée en garde à vue

Entrevue 1

L’enseignante de l’école maternelle des Frères Voisins, située dans le 15e arrondissement de Paris, a été placée en garde à vue ce lundi matin suite à des accusations de violences envers une élève de trois ans. L’incident, filmé et largement diffusé sur les réseaux sociaux, a provoqué une vive émotion dans la communauté.

Dans la vidéo, on voit l’enseignante frapper une petite fille en larmes dans le dos, la faisant tomber au sol sous les yeux de ses camarades. L’enseignante place ensuite l’enfant dans un coin et lui asperge le visage d’un liquide non identifié en déclarant : « Voilà, ça fait du bien, là ». Suite à la diffusion de ces images, les parents de l’élève ont déposé plainte. Une enquête préliminaire pour « violence sur mineur de 15 ans sans incapacité » a été ouverte par le parquet de Paris.

Ce lundi, l’enseignante a été convoquée au commissariat du 15e arrondissement et placée en garde à vue, accompagnée de son avocat, Me Laurent Hazan. Ce n’est pas la première fois que cette enseignante est accusée de violence. En mai 2012, une mère de famille avait déjà signalé un incident auprès des services académiques de l’Éducation nationale, l’accusant d’avoir giflé son enfant. Toutefois, ce signalement n’avait donné lieu à aucune suite judiciaire ni administrative.

État de l’enfant et réactions

La mère de la fillette, prénommée Rachel, a déclaré que sa fille était profondément marquée par l’incident. « Elle pleure tout le temps, jette des objets et ne joue plus avec ses frères », a-t-elle confié à BFMTV, ajoutant qu’elle cherchait une aide psychologique urgente pour sa fille.

Le maire du 15e arrondissement a dénoncé cet acte, le qualifiant d’« inqualifiable », et plusieurs personnalités locales appellent à une vigilance renforcée dans les établissements scolaires. L’enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes des faits et évaluer si d’autres incidents similaires ont pu se produire par le passé. Les autorités continuent d’examiner la situation de l’enseignante, qui reste en garde à vue pour le moment.

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