La justice française semble enfin réagir face à la montée en puissance d’un groupe d’influenceurs qui, sous couvert de liberté d’expression, se livrent à des appels à la haine, à la violence et au terrorisme. Parmi eux, Sofia Benlemmane, une influenceuse franco-algérienne, fait l’objet d’une garde à vue à Lyon, où elle est accusée de « menaces de mort et provocation publique à la haine ». Cet épisode s’inscrit dans un phénomène plus large, où des figures de la diaspora algérienne en France prennent la parole sur les réseaux sociaux pour diffuser des messages dangereux et radicalisés.
Sofia Benlemmane, suivie par plus de 300.000 personnes sur TikTok et Facebook, s’est notamment distinguée lors d’un live en septembre 2024, où elle s’illustre par des insultes violentes à l’encontre d’une autre femme en lui lançant : « Nique ta mère, toi et ta France, j’espère que tu seras tuée, j’espère qu’ils vont te tuer ». Des propos abjects qui ont choqué l’opinion publique et attiré l’attention des autorités françaises, à l’origine de son arrestation.
L’influenceuse, déjà connue pour ses prises de position virulentes, a aussi été signalée pour d’autres vidéos similaires où elle exprime son rejet de la société française et de ses valeurs. Ce n’est pas la première fois que de tels propos émergent de la part d’influenceurs issus de la communauté franco-algérienne. Le cas de Sofia Benlemmane s’ajoute à une série d’arrestations récentes, témoignant d’une véritable offensive de la part de certains membres de cette communauté pour semer la division et inciter à la violence.
Dans la même veine, Abdesslam Bazooka, autre influenceur algérien, a été arrêté à Lyon après avoir menacé, dans une vidéo en arabe, des opposants au régime algérien qu’il qualifiait de « traîtres » et qu’il promettait d’« égorger ». Plus inquiétant encore, Laksas06 a relayé un message appelant les membres de la diaspora algérienne à se considérer comme des « soldats dormants » prêts à devenir des « martyrs » pour la cause algérienne.
Cette situation met en lumière un phénomène grandissant qui mérite l’attention des autorités françaises. Ces influenceurs, qui prospèrent sur les plateformes telles que TikTok, ont un impact réel sur une partie de la jeunesse franco-algérienne, alimentant un climat de haine et de radicalisation. En mettant en avant des idéologies extrémistes et en glorifiant la violence, ces figures publiques ne se contentent pas de semer la division, elles menacent la cohésion nationale. Leur message de violence et de détestation de la France est un poison qui s’infiltre insidieusement dans l’esprit de ceux qui les suivent aveuglément.
Il est impératif que la justice poursuive son travail de vigilance et d’éradication de ces discours haineux. La France, patrie de la liberté et de la fraternité, ne peut tolérer qu’une minorité d’individus, incite ouvertement à la violence contre elle-même. Le problème ne se limite pas à ces influenceurs spécifiques, mais concerne une partie de la diaspora qui, au lieu de s’intégrer, choisit de prêcher la guerre civile et la division.
Face à ce danger, la France doit rester ferme et intransigeante. Les autorités doivent non seulement poursuivre les responsables de ces discours haineux, mais aussi renforcer la surveillance de ces réseaux qui permettent à ce fléau de prospérer. Les récentes arrestations des influenceurs algériens Zazou Youssef à Brest et Imad Tintin à Echirolles montrent qu’il est possible de mettre un terme à ces dérives. Mais cela nécessite une vigilance continue et une volonté politique de défendre l’unité nationale contre ceux qui tentent de la déstabiliser.
