L’Île-de-France menacée par des sécheresses sévères d’ici 2050, selon l’OCDE

L’Île-de-France menacée par des sécheresses sévères d’ici 2050, selon l’OCDE

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) alerte sur les risques accrus de sécheresses en Île-de-France à l’horizon 2050. Si la région ne connaît pas encore de restrictions sévères, les épisodes de sécheresse pourraient engendrer jusqu’à 2,5 milliards d’euros de pertes économiques, notamment dans l’agriculture et l’industrie.

Le réchauffement climatique accélère l’assèchement des sols, réduit le niveau des nappes phréatiques et intensifie les alternances entre sécheresses prolongées et pluies torrentielles. Depuis 1990, la température moyenne en Île-de-France a augmenté de 2°C, compromettant la recharge naturelle des nappes et accentuant les besoins en eau, notamment pour l’agriculture et la production de froid via l’eau de la Seine.

Malgré un réseau d’infrastructures fluviales robuste, incluant quatre lacs réservoirs essentiels au maintien des niveaux d’eau, l’OCDE souligne la nécessité d’une meilleure gestion des ressources. Des restrictions d’usage pourraient être imposées sur plus de 150 jours en cas de sécheresse exceptionnelle, impactant l’irrigation, la navigation et l’industrie.

L’OCDE recommande une évaluation approfondie des risques climatiques, la réduction des prélèvements, une allocation plus rationnelle de la ressource en eau et le développement de solutions alternatives comme la réutilisation des eaux industrielles et la collecte des eaux de pluie.

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