Le choc a tenu toutes ses promesses. Du jeu, de l’intensité, des occasions. Ce PSG-Liverpool dans le cadre des 8e de finale aller de Ligue des Champions était le match le plus attendu. Dominer n’est pas gagner… Paris l’apprend à ses dépens.
En début de match. Paris imprime le rythme, Paris appuie sur l’accélérateur. Avec le trio Barcola-Dembélé-Kvaratshkelia aligné d’entrée par Luis Enrique, le PSG gêne énormément le leader de Premier League. Liverpool est assez méconnaissable. Mohamed Salah, peu trouvé.
Le Paris-SG se procure les occasions nettes mais tombe sur un grand Alisson. L’homme le plus en vu du Paris-Saint Germain est la recrue géorgienne de janvier, Kvicha Kvaratshkelia. L’ailier est un artiste assez unique en son genre. Il a régulièrement mis au supplice la défense des Reds mais à l’image de son but splendide refusé pour un hors-jeu, il n’a pas trouvé la faille.
La première période est quasi à sens-unique. Cela aurait même dû basculer du côté des Parisiens, dans un Parc des Princes incandescent.
A la 25e minute de jeu, Bradley Barcola file au but, poursuivi par Ibrahima Konaté. Le défenseur central de Liverpool le pousse clairement dans le dos ! Il s’écroule dans la surface même s’il semble touché à l’extérieur de celle-ci. L’arbitre ne bronche pas, la VAR non plus ! Scandale. Rien à voir avec un duel épaule contre épaule…
Le directeur sportif parisien Luis Campos est furieux contre les arbitres au moment de rentre aux vestiaires pour la pause. Gros coup de pression.
Ni carton rouge, ni penalty, ni coup franc, ni faute. Circulez, il n’y a rien à voir. Alors le PSG revient après la mi-temps avec les mêmes intentions. Une ultra-domination. Mais toujours pas de but.
Kvicha Kvaratshkelia continue de faire les bons choix, Ousmane Dembélé permute beaucoup, Bradley Barcola tente d’embêter Trent Alexander-Arnold… Mais sans numéro 9 de métier, sans buteur, ça coince.
Luis Enrique a choisi encore une fois de se passer de son seul buteur de métier, Gonçalo Ramos, Paris le paye cash. Ces joueurs-là, ils ne leur faut pas 36 occasions pour marquer.
Alors malgré cette domination territoriale, cette pression mise sur l’adversaire et cette justesse technique, Paris n’est pas tueur face au but. Certes, Alisson a été grand. Mais c’était attendu. Il a fait les arrêts qu’il fallait.
En fin de match, Liverpool applique le scénario désiré. Appuyer là où ça fait mal. Nuno Mendes est monté trop haut. Harvey Elliott plonge dans son dos sur un service du bagarreur Darwin Nunes… Gigi Donnarumma est battu d’une phalange..! Liverpool mène au Parc des Princes, totalement contre le cours du jeu. C’est la loi des grands matchs (0-1, 87e).
A l’image de sa saison européenne, Paris perd (encore) face à un grand d’Europe. Après l’Atlético (0-1), le Bayern (1-0) et Arsenal (2-0), cela fait beaucoup. Mais à la différence des matchs de groupe, cette fois, le Paris-Saint Germain pourra se rattraper dans 6 jours à Anfield.
