Le Hezbollah libanais a officiellement annoncé ce mardi 29 octobre 2024 l’élection de Naïm Qassem à la tête de l’organisation, succédant ainsi à Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre dans une frappe israélienne à Beyrouth. Cette décision a été validée par le Conseil de la Choura, l’organe dirigeant de la formation islamiste chiite pro-iranienne.
Naïm Qassem, qui était jusqu’alors le numéro deux du Hezbollah, a fait partie de la milice depuis sa fondation. En raison de la mort de Nasrallah, il avait pris temporairement les rênes du mouvement, annonçant que son successeur serait désigné rapidement.
Le Hezbollah n’avait pas de leader officiel depuis plus d’un mois, et cette élection intervient dans un contexte de tensions croissantes avec Israël. Naïm Qassem a récemment affirmé que le Hezbollah poursuivrait sa lutte contre l’État hébreu, en particulier en soutien à Gaza, où les frappes israéliennes ont fait plus de 1 700 morts depuis le 23 septembre, selon des données fournies par le ministère libanais de la Santé.
La nomination de Qassem survient après la confirmation par le Hezbollah de la mort d’Hachem Safi al-Din, ancien chef du conseil exécutif et cousin de Nasrallah, qui était pressenti pour lui succéder. Sa disparition a laissé un vide au sein de l’organisation, renforçant la position de Naïm Qassem en tant que nouveau leader. Avec cette transition, le Hezbollah se retrouve à un tournant crucial, alors que le climat politique et militaire au Liban et dans la région continue de se détériorer.