Plus d’un mois après le passage dévastateur du cyclone Chido, qui a frappé Mayotte le 14 décembre 2024, causant la mort de 39 personnes et des dégâts colossaux, l’hôtellerie-restauration peine à se remettre à flot. De nombreux établissements, comme le restaurant Lapouz Noz, restent fermés, les infrastructures ayant été détruites par les vents violents et les inondations.
La majorité des restaurants de Petite-Terre, notamment Le Faré, restent à l’arrêt, tandis que quelques-uns comme Star Pizza reprennent doucement leur activité. À Mamoudzou, des hôtels comme l’Ibis ont dû fermer plusieurs chambres endommagées, mais parviennent à accueillir des gendarmes en renfort.
La reconstruction, ralentie par des pénuries de matériaux et des assurances souvent insuffisantes, s’annonce longue. Selon la Fédération mahoraise du bâtiment, il faudra encore plusieurs mois avant de voir des chantiers majeurs se concrétiser. À Mayotte, l’urgence est encore au déblaiement, alors que les acteurs économiques craignent une crise durable.