L’hommage à Philippine à Vienne perturbé par des militants antifas
Ce samedi matin, un rassemblement en hommage à Philippine Le Noir de Carlan, étudiante lâchement assassinée dans le Bois de Boulogne, s’est tenu devant le tribunal de Vienne, dans l’Isère. Organisé par la députée Hanane Mansouri, l’événement avait une double vocation : honorer la mémoire de la jeune femme de 19 ans et dénoncer le laxisme de la justice, pointé du doigt après que son meurtrier présumé, un homme sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), multirécidiviste d’origine marocaine, ait pu commettre cet acte.
Cependant, la minute de silence prévue pour l’hommage a été brutalement interrompue par des militants d’extrême-gauche et antifascistes. Ces derniers, scandant le slogan « Siamo tutti antifascisti » (Nous sommes tous antifascistes), ont perturbé le rassemblement, provoquant l’indignation des participants.
La députée Hanane Mansouri a réagi fermement à cet incident, dénonçant une atteinte à la mémoire de la victime et une provocation intolérable. « Notre minute de silence en hommage à Philippine à Vienne a été interrompue par l’extrême-gauche. Honte à ces gens qui salissent la mémoire de nos compatriotes innocents », a-t-elle déclaré sur les réseaux sociaux.
Le slogan « Siamo tutti antifascisti », scandé par ces militants d’extrême-gauche, est devenu une arme pour dissimuler la réalité. Ces activistes, loin de vouloir défendre une quelconque vérité, préfèrent occulter le fait troublant que le meurtrier de Philippine était un multirécidiviste sous le coup d’une OQTF. Pire encore, leur intrusion lors de cette cérémonie d’hommage en dit long sur leur mépris pour les victimes et leur incapacité à reconnaître les faits. Ils choisissent de détourner l’attention en rejetant toute responsabilité sur des soi-disant dérives fascistes, alors même que l’origine du problème est flagrante et délibérément ignorée.
Le contexte du meurtre de Philippine, marqué par l’incapacité des autorités à expulser un individu multirécidiviste en situation irrégulière, a renforcé l’indignation de l’opinion publique. L’étudiante de l’Université Paris Dauphine avait disparu en rentrant de la faculté. Son corps a été retrouvé enterré dans le Bois de Boulogne, et son meurtrier présumé, déjà condamné pour viol, a été arrêté en Suisse après avoir échappé à plusieurs tentatives d’expulsion. La famille de Philippine a exprimé sa gratitude envers les personnes qui continuent de montrer leur solidarité dans cette épreuve, tout en regrettant l’incident survenu ce matin.