Les plus gros clichés de la saison 4 d’Emily in Paris : décryptage des fausses idées

15 septembre, 2024 / Alice Leroy

La saison 4 d’Emily in Paris continue de jouer avec les stéréotypes français, mais elle n’échappe pas non plus à quelques grosses exagérations. Des erreurs sur le ski à l’Eurovision en passant par les lois françaises du travail, voici un tour d’horizon des quatre principaux « mensonges » que la série propage sur la France.

Les licenciements simplifiés
Dans un épisode, Gabriel, le chef cuisinier, licencie son pâtissier sur-le-champ, sans préavis. En réalité, en France, licencier un employé est un processus bien plus complexe. Il nécessite des démarches administratives précises et un préavis, contrairement à ce que la série laisse entendre. Pas de coup de balai soudain dans la vraie vie !

Des pistes de ski pour professionnels ?
Lors d’un séjour à la montagne, Camille conseille à Emily de ne pas skier à droite de la piste, réservée selon elle aux professionnels. En vérité, il n’existe aucune telle règle dans les stations de ski françaises. Le positionnement sur les pistes est beaucoup plus libre et dépend simplement des compétences et de la courtoisie des skieurs.

Le Crazy Horse et les chanteuses topless
Dans un autre épisode, Emily s’inquiète que son amie Mindy chante seins nus au célèbre cabaret parisien Crazy Horse. En réalité, toutes les artistes ne sont pas topless, et les spectacles sont davantage centrés sur la mise en scène et la projection lumineuse des corps que sur la nudité pure. Une exagération de plus qui donne une image simplifiée du cabaret.

La France, championne de l’infidélité ?
La série continue d’insister sur l’idée que les Français sont particulièrement infidèles, en multipliant les intrigues amoureuses complexes. Pourtant, selon une étude européenne, d’autres pays comme l’Italie et l’Allemagne surpassent légèrement la France en termes d’infidélité. Un cliché qui persiste, mais qui ne reflète pas la réalité des faits.

En somme, Emily in Paris nous propose une version fantasmée de la France, mais ces petites libertés scénaristiques ne résistent pas toujours à la réalité.

Alice Leroy