Réunis à Rio de Janeiro, les ministres des Finances du G20 se sont engagés à « coopérer » pour taxer davantage les personnes les plus fortunées, soulignant l’importance de lutter contre les inégalités. Cette déclaration d’intention, publiée vendredi 26 juillet, marque une volonté commune d’avancer vers des politiques fiscales plus équitables, bien que l’idée d’un impôt mondial n’ait pas été adoptée.
Les enjeux et réactions
Fernando Haddad, ministre des Finances brésilien, a souligné l’importance morale de cette initiative. La déclaration finale met en avant la nécessité de systèmes fiscaux transparents et justes pour réduire les inégalités économiques et sociales. Cependant, des divergences persistent, notamment avec les États-Unis et l’Allemagne, qui s’opposent à un impôt minimum international.
Perspectives et défis
Malgré le soutien de pays comme la France et l’Afrique du Sud, le chemin vers une coopération fiscale internationale reste complexe. La déclaration appelle à des échanges de bonnes pratiques et à la lutte contre l’évasion fiscale, mais la souveraineté fiscale des États demeure un obstacle majeur.
Hector M.