Aymeric Caron, ancien député de La France Insoumise (LFI) de Paris, se relance dans la bataille des législatives sous la bannière du Nouveau Front populaire. Caron, connu pour ses positions souvent controversées, ne laisse personne indifférent. Son retour en campagne électorale est marqué par des conflits avec ses camarades et des prises de position qui suscitent des réactions vives.
Un député antispéciste en campagne
Le 23 juin à Montmartre, Caron croise Édouard Philippe et Pierre-Yves Bournazel, candidat de la majorité présidentielle. Caron, toujours franc et direct, exprime son exaspération d’être constamment accusé d’antisémitisme. Cette rencontre symbolise les tensions qui entourent Caron, un personnage controversé mais influent sur la scène nationale.
Des prises de position controversées
Caron est souvent au cœur des polémiques. Après le viol d’une fillette juive à Courbevoie, il a préféré comparer cet acte à un autre meurtre, celui d’Angela Rostas, plutôt que de condamner immédiatement le crime antisémite. Cette comparaison a suscité des critiques, notamment de la part de la rabbine Delphine Horvilleur, à laquelle Caron a répliqué avec virulence.
Un parcours médiatique agité
Aymeric Caron a débuté comme journaliste avant de devenir chroniqueur pour l’émission « On n’est pas couché » de Laurent Ruquier. Connu pour ses interviews incisives, il est décrit par certains comme un « robespierriste journalistique ». Ses anciens collègues le peignent comme un travailleur acharné, mais aussi comme un solitaire au tempérament froid et parfois arrogant.
Un militant acharné pour les animaux
L’amour de Caron pour les animaux remonte à son enfance à Boulogne-sur-Mer. Il est devenu végétarien à l’adolescence et a écrit plusieurs ouvrages sur le sujet, dont « No Steak » et « Antispéciste ». Fondateur du Rev (Rassemblement des écologistes pour le vivant), il est un fervent opposant à la corrida et prône le respect de toutes les formes de vie, y compris les moustiques.
Des positions politiques extrêmes
Caron ne recule devant aucune polémique. En 2013, il s’est accroché avec le réalisateur Alexandre Arcady et Bernard-Henri Lévy sur le plateau de « On n’est pas couché », ce qui lui a valu des accusations d’ambiguïté sur les Juifs et la Palestine. Sa défense intransigeante de la cause palestinienne et ses critiques virulentes contre Israël après les attaques du 7 octobre illustrent son engagement.
Défense des séparatistes et de l’abaya
Outre la Palestine, Caron défend également les séparatistes prorusses du Donbass et relativise la menace russe. Il soutient également le port de l’abaya dans les écoles, arguant qu’il s’agit d’un vêtement culturel plutôt que religieux, et rejette l’idée d’une infiltration islamiste à travers ce vêtement.