Les députés Horizons soutiennent le gouvernement de Michel Barnier : « Sans hésiter », affirme Arnaud Robinet
Sur les ondes de Sud Radio, le maire de Reims et figure du parti Horizons, Arnaud Robinet, a confirmé le soutien inconditionnel de son parti au nouveau gouvernement de Michel Barnier. « Les députés Horizons voteront sans hésiter la confiance au gouvernement de Michel Barnier », a-t-il déclaré, soulignant la proximité idéologique entre Horizons et le Premier ministre. « Nous venons de la même famille politique, il y a très peu de choses qui nous séparent », a justifié l’élu, ajoutant qu’il refuserait toute proposition de poste ministériel.
Michel Barnier attendu aux journées parlementaires Horizons à Reims
Michel Barnier participera le 11 septembre aux journées parlementaires des groupes Ensemble pour la République et Horizons à Reims, un événement organisé par le parti d’Édouard Philippe. À cette occasion, Arnaud Robinet a mis en avant les nombreuses attentes envers le gouvernement, notamment sur la dette publique, la sécurité, l’immigration, ainsi que les services publics, et en particulier la santé. « Il y a du pain sur la planche. Nous attendons des réformes et des actes concrets. Michel Barnier pourra compter sur le soutien des parlementaires Horizons », a-t-il insisté.
« Aucune alliance Barnier-Rassemblement National »
Interrogé sur les accusations d’une proximité entre Michel Barnier et le Rassemblement National, Arnaud Robinet a fermement rejeté ces spéculations, les qualifiant d’« éléments de langage de la gauche et de LFI ». « Il n’y a pas d’accord Macron-Le Pen et Michel Barnier n’est pas sous la surveillance du RN », a-t-il clarifié. Selon lui, Michel Barnier, tout comme Horizons, reconnaît simplement que le RN représente 11 millions d’électeurs, et qu’il est nécessaire de dialoguer avec tous les élus, y compris ceux du Rassemblement National. « Le sectarisme n’a jamais fait avancer les choses », a-t-il martelé.
L’hôpital public face à la crise : l’immigration comme solution temporaire
En tant que président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Arnaud Robinet a également abordé la situation difficile de l’hôpital public, confronté à un déficit de 2 milliards d’euros en 2024. « Il ne s’agit pas de demander plus d’argent, mais d’assurer un financement adéquat », a-t-il précisé. Face à la pénurie de personnel, notamment de médecins, il a défendu le recours à l’immigration dans le secteur de la santé. « L’hôpital public a besoin d’immigration, notamment de médecins étrangers dont la formation est parfois renforcée en France pour répondre aux exigences locales », a-t-il expliqué. Une solution temporaire mais nécessaire, selon lui, pour garantir le bon fonctionnement du système de santé.