Une étude récente a révélé que la consommation de champignons pourrait être bénéfique pour les personnes souffrant de diabète de type 2. D’après le journal britannique « The Telegraph », des chercheurs de l’Université Semmelweis de Budapest ont identifié que les champignons renferment des composés chimiques qui contribuent à lutter contre la résistance à l’insuline, un enjeu majeur pour les diabétiques.
La docteure Zuzana Németh, responsable de l’étude, a déclaré : « Notre recherche met en lumière le potentiel exceptionnel des composés naturels présents dans les champignons pour traiter les principaux processus métaboliques. »
Dans un corps en bonne santé, l’insuline, produite par le pancréas en réponse à l’alimentation, permet de transformer les sucres des aliments en énergieCependant, chez certaines personnes, les cellules deviennent insensibles à l’insuline, ce qui empêche une réponse adéquate. Ce phénomène, désigné sous le nom de résistance à l’insuline, entraîne une élévation du taux de sucre dans le sang.
Mme Németh a souligné : « Avec l’intérêt croissant pour des approches non médicamenteuses pour prévenir les maladies, nos résultats mettent en lumière le potentiel prometteur des champignons et leur possible utilisation dans la gestion du diabète. »
Des études antérieures ont révélé que les champignons renferment des substances médicinales telles que des polysaccharides, des terpénoïdes, des phénols et des amines hétérocycliques.
Les chercheurs ont précisé dans leur étude que les extraits de champignons « disposent de propriétés antidiabétiques, anti-hyperlipidémiques, anti-inflammatoires, antioxydantes et anti-ostéoporotiques. » Ils ont aussi noté que les polysaccharides contenus dans les champignons favorisent la croissance de bonnes bactéries intestinales.
Les chercheurs ont ajouté : « Les champignons sont un aliment essentiel dans notre alimentation. Ils constituent une excellente source de fibres, de vitamines et d’acides aminés. »
Le diabète touche plus de 800 millions d’adultes dans le monde et peut augmenter le risque de maladies cardiaques, d’AVC, de maladies rénales, de cécité et d’amputations.
