L’entourage de Marion Maréchal répond aux accusations du Canard Enchaîné 

Entrevue 1

La trahison n’était pas assez grande, Marion Maréchal et ses proches auraient aussi vidé les caisses du parti avant d’en être exclu par Éric Zemmour ! C’est la rumeur véhiculée de toute part depuis le papier assassin du Canard Enchaîné.

L’équipe de la députée européenne a souhaité répondre à cet article qu’ils qualifient de « diffamatoire ». 

Une campagne sans cesse torpillée en interne 

D’abord cette « fuite » n’en est pas une mais un énième off du clan Zemmour-Knafo pour tenter de  couvrir leurs multiples manquements aux obligations financières du parti, pourtant lié par un contrat, vis-à-vis de la campagne.

L’entourage de Marion Maréchal dénonce un scandaleux chantage au financement, interrompu pendant un mois et demi pour exercer une pression politique sur la candidate (à savoir l’obliger à critiquer le Rassemblement national), entraînant la rupture de stock d’affiches et de tracts pour les militants.

Un juste prix de prestataires qui ne coûteront pas un centime à Reconquête 

Les prestataires de toutes les campagnes et de tous les partis sont des professionnels expérimentés qui, comme tous, sont rémunérés en fonction de leur expérience, de leur compétence, des prix du marché, de la précarité du poste.

La liste de Marion Maréchal ayant franchi la barre fatidique des 3,5%, l’intégralité de ses frais de campagne seront remboursés par l’État. Ainsi, ni Reconquête ni Éric Zemmour ne dépenseront un seul centime dans cette affaire. 

Pourquoi certains prestataires sont pointés du doigt et pas d’autres ? Quid de la sécurité du parti et de son président à hauteur de 125 000 € ? Du comptable à 110 000 € ? De l’imprimeur ? Qui dirait que cela est usurpé au vu de leur travail et celui de leurs équipes ? Personne. Alors pourquoi le faire contre les équipes de Marion ? Pour salir ? Pour nuire ? Évidemment.

Regardons plus en détail ces fameuses prestations avec les chiffres provisoires :

Agnès Marion :

29 721 € pour 7 mois de campagne, avec TVA soit 4245€/mois dont 48% de charges. 

Une rémunération fixée et validée par le parti. Très loin de la rémunération du directeur de la communication numérique Samuel Lafont (8325€ / mois Brut) qui n’a pourtant pas fait seul un tweet pour Marion de toute la campagne.


Nathalie Cathernet :

33 300€ pour 7 mois de campagne, avec TVA soit 4747€/mois dont 48% de charges. Une rémunération fixée et validée par le parti.

Thibaut Monnier :

Coordination générale de campagne et gestion de cabinet : 91 667 € pour 7 mois de campagne soit 13 095 TTC/mois dont 48% de charges.

IFF, 231 600€ : veille, graphisme, community manager, études stratégiques, par une équipe de 4 personnes à temps plein 7/7.

Déplacement à La Réunion :

Le Canard Enchaîné pointe du doigt une « Villa » à 917€ pour deux nuits…. soit 67€ par tête pour les 7 personnes présentes (l’équipe de marion dont le photographe et le garde du corps). Moins cher que l’hôtel.

Les billets 21 000€, pour 7 personnes dont 4 places en business (20 heures d’avion en 3 jours), billets pris au dernier moment en raison d’impératifs d’agenda. Ce sont les prix.

Philippe Vardon :

Un salaire dévoilé de 4 700€ pour être directeur de campagne 7/7, jour et nuit pendant des mois… soit largement en dessous de la rémunération possible pour ce niveau de responsabilité. Une rémunération encore une fois fixée et validée par le parti lui-même.

Habitant à Nice, il bénéficiait sans surprise d’un studio de fonction… au prix du marché. Un directeur de campagne ne travaille pas à distance.

Benoît Vardon, son frère : 2850€ pour un travail de graphiste expérimenté avec plusieurs campagnes à son actif. Un salaire somme toute banal et bien moindre que les autres graphistes de la campagne.

Philippe Schleiter :

Expert reconnu dans son domaine, 25 ans d’expérience avec des clients prestigieux. A d’abord travaillé bénévolement durant 5 mois de campagne en 2022.

Montant global 90.650 HT dont 48% de charges, pour 7 mois de travail.


Le pôle Mobilisation et Evénements qu’il a dirigé dans cette campagne a réalisé près d’une centaine de réunions publiques et plus d’une quinzaine de meetings. Il a fait produire et distribuer plus de 7 millions de documents divers dont 2 fois des roll up, banderoles etc. En plus d’animer une équipe de 7 personnes, il coordonnait et gérait en direct 13 délégués régionaux et 100 délégués départementaux pour le parti. 

Le pseudo « vol de fichier » : 

Car Marion n’aurait pas seulement dilapidé l’argent du parti, elle serait partie avec les fichiers des adhérents ou donateurs, et les données sensibles qu’ils  comportent ! L’entourage de Marion rectifie une simple erreur de destinataire sur un mail envoyé à 200 personnes, sans aucune conséquence. 


Les leçons en matière de fichier sont d’ailleurs osées quand ceux qui les font on été condamné à 20.000 € d’amende par la CNIL en février dernier pour des mauvaises pratiques pendant la présidentielle…

Le « tunnel de don » : 

Une simple inspiration, aucun code copié, rien d’illégal, précise l’entourage. Une accusation qualifiée de « grotesque d’un informaticien orgueilleux et jaloux de ne pas avoir été pris pour la campagne ». S’il n’a même pas jugé bon de porter plainte, c’est qu’il sait très bien que c’est inattaquable.

Par ailleurs, si l’équipe de Marion a dû lever des dons c’est parce que le parti ne voulait plus verser le financement de la campagne contrairement au contrat prévu… un comble !

Un message relayé dans différentes boucles face à la tentative de discrédit jetée sur Marion Maréchal suite à sa rupture avec le clan d’Éric Zemmour. 

Le président de Radio Courtoisie, Pierre-Alexandre Bouclay, s’est aussi exprimé à ce sujet :

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