Quelques jours après avoir pris position contre le Rassemblement National (RN), l’influenceuse Léna Situations (Léna Mahfouf) a intensifié ses déclarations politiques. Sur X (ex-Twitter), elle a répondu à un commentaire l’accusant de corruption en affirmant “emmerder le RN gratuitement”.
Léna avait déjà appelé ses abonnés à “aller voter contre le RN” dans une story Instagram, suscitant une vague de réactions. Un utilisateur avait insinué qu’elle avait été payée 15 000 € pour cette prise de position, ce à quoi elle a répliqué sur Twitter, niant toute rémunération pour son engagement politique.
Accusations sans preuves de paiements aux influenceurs
Cette polémique intervient dans un contexte où plusieurs influenceurs sont soupçonnés d’être approchés par des partis politiques pour influencer les jeunes électeurs, bien que ces accusations manquent de preuves. Le code électoral français interdit strictement la publicité électorale, y compris via les influenceurs.
L’influenceur Jeremstar a par exemple révélé avoir été contacté par un parti politique (sans préciser lequel) qui lui aurait offert 15 000 € pour une promotion. De son côté, Maeva Ghennam a prétendu avoir été approchée par l’équipe de Jean-Luc Mélenchon avant de se rétracter. La France insoumise a vigoureusement nié ces allégations.
Malgré cela, Maeva Ghennam a publié des vidéos aux côtés de Sébastien Delogu, candidat LFI, affirmant qu’aucune somme d’argent n’avait été versée pour cette visibilité.
Des influenceurs s’engagent contre le RN
Léna Situations n’est pas la seule personnalité à s’engager contre le RN. Le 14 juin, Squeezie, le deuxième youtubeur le plus suivi de France, a également pris position contre l’extrême droite et Jordan Bardella, ce qui a rapidement suscité une réponse publique de Bardella, critiquant les prises de position des “influenceurs multimillionnaires”.
Ces événements montrent une tendance croissante des influenceurs à s’engager politiquement, bien que cela soit souvent accompagné de controverses et de suspicions de corruptions.