Législatives : La ministre Sabrina Agresti-Roubache se désiste pour contrer le RN

01 juillet, 2024 / Entrevue

Sabrina Agresti-Roubache, candidate Renaissance et secrétaire d’État chargée de la ville, a annoncé son désistement après être arrivée en troisième position lors du premier tour des élections législatives anticipées dans la première circonscription des Bouches-du-Rhône. Avec 20,87 % des voix, elle se retire pour faire barrage au Rassemblement national (RN).

Un appel au désistement pour contrer le RN

Le parti Renaissance a appelé ses candidats arrivés en troisième position à se désister face au RN. Agresti-Roubache, députée sortante, a répondu à cet appel et a clairement indiqué son intention de ne laisser « aucune voix pour le Rassemblement national ».

Les résultats du premier tour

Dans la première circonscription de Marseille, les résultats du premier tour ont été les suivants : Monique Griseti (RN) en tête avec 45,5 %, Pascaline Lécorché (Nouveau Front Populaire) avec 26,9 %, et Sabrina Agresti-Roubache avec 23,6 %. Face à ce résultat, Agresti-Roubache a décidé de se désister en faveur de Lécorché pour empêcher une victoire du RN.

Réactions de Sabrina Agresti-Roubache

Lors de l’annonce de son désistement, Sabrina Agresti-Roubache a déclaré : « Ce soir, le choix a été clair. Évidemment, je me retire. Comme en 2022, le candidat de la Nupes l’avait fait. Ce n’était même pas imaginable que je puisse me maintenir dans ces conditions. » Elle a souligné le choc de voir l’extrême droite obtenir 45 % des voix et a exprimé son désir de « rendre » Marseille à ses habitants.

Un appel à la réflexion

Agresti-Roubache a également adressé un message aux habitants de Marseille, en rappelant que beaucoup sont des enfants d’immigrés. « Les Marseillaises et les Marseillais doivent se regarder. Si leurs parents avaient eu à affronter 45 % de RN, nous ne serions jamais devenus Français, » a-t-elle conclu.

Son désistement marque une étape significative dans la lutte contre l’extrême droite dans la région, en appelant à une union des forces progressistes pour contrer le RN au second tour.