La majorité présidentielle a décidé de ne pas investir de candidat contre François Hollande pour les élections législatives anticipées dans la 1re circonscription de Corrèze. L’ancien président de la République a été choisi par le Parti socialiste pour représenter la coalition de gauche, le « Nouveau Front populaire ».
Cette décision est justifiée par le « respect de [son] ancienne fonction », selon une source de la majorité qui a précisé que leur critère principal est de favoriser le vote utile dès le premier tour. Bien que François Hollande soit soutenu par des alliés de La France Insoumise, la majorité ne le soutient pas.
Le Parti socialiste a officiellement investi François Hollande, en accord avec la fédération socialiste de Corrèze. Cette décision, annoncée le 15 juin à Tulle, intervient en raison de la « gravité » de la situation actuelle et du « danger de l’extrême droite ». François Hollande a souligné la nécessité de mobiliser toutes les personnalités capables de contribuer à cette mobilisation.
Il a plaidé pour un rassemblement de la gauche et pour une application stricte du désistement républicain au second tour pour tout candidat refusant de se dissocier de l’extrême droite.
La circonscription de Corrèze, où Hollande a déjà été député entre 1988 et 1993 puis de 1997 à 2012, avait initialement été attribuée au maire de Tulle, Bernard Combes, avant que la fédération ne préfère l’ancien président. En plus de ses mandats de député, Hollande a été président du conseil général de Corrèze et maire de Tulle.
Emmanuel Macron et sa majorité ont donc décidé de ne pas présenter de candidat face à François Hollande, soulignant ainsi le respect dû à ses anciennes fonctions et leur stratégie électorale centrée sur le vote utile.