Législatives dans le Val-de-Marne : Loïc Signor maintient sa candidature pour contrer le RN
Arrivé troisième au premier tour des législatives dans la 3e circonscription du Val-de-Marne, Loïc Signor, porte-parole de Renaissance, a décidé de rester en lice pour le second tour. Face au député sortant Louis Boyard (NFP-LFI) qui a récolté 42,17 % des voix, et à Arnaud Barbotin, représentant de l’union nationale LR-RN avec 27,31 %, Signor justifie son choix en affirmant vouloir empêcher la victoire de l’extrême droite.
La stratégie de Loïc Signor
Loïc Signor, avec des racines à Villeneuve-Saint-Georges, a été envoyé pour représenter la majorité présidentielle dans cette circonscription. Malgré son troisième rang au premier tour, il a décidé de ne pas se retirer. « Mon maintien est une sécurité », a-t-il déclaré dans un communiqué. Il préfère offrir aux électeurs une option « non extrême » plutôt que de risquer de voir la circonscription tomber aux mains du RN.
Réactions et contestations
Cette décision a suscité de vives réactions. Sur les réseaux sociaux, les critiques fusent, et la CGT du Val-de-Marne a publié une lettre ouverte demandant à Signor de se retirer. La crainte est que sa présence divise les voix anti-RN, facilitant ainsi une victoire d’Arnaud Barbotin.
Le soutien de la majorité présidentielle
Signor affirme avoir pris cette décision en concertation avec le Premier ministre Gabriel Attal et Stéphane Séjourné, secrétaire général de Renaissance. Pour eux, le rejet de Louis Boyard en dehors des quartiers est si fort que sa défaite n’est pas assurée s’il se retire. Vincent Bedu, maire de Santeny, soutient cette position, soulignant que Signor n’est pas un homme d’extrême.
Le camp adverse réagit
Arnaud Barbotin critique la décision de Signor, arguant qu’elle manque de cohérence. Selon lui, Signor se présentait comme le principal opposant à Boyard, et son maintien ne ferait que renforcer la position de ce dernier. Boyard, de son côté, continue sa campagne sur le terrain, soulignant que le meilleur rempart contre l’extrême droite dans cette circonscription reste le Nouveau Front populaire.
Conclusion
À quelques jours du second tour, la situation reste tendue dans la 3e circonscription du Val-de-Marne. Loïc Signor, en maintenant sa candidature, espère bloquer l’accès au pouvoir au RN, malgré les appels à se retirer pour consolider le vote anti-extrême droite. Les résultats du 7 juillet détermineront l’issue de cette bataille électorale.
