Législatives : Battu, le dissident LR face à Éric Ciotti appelle voter pour le candidat Renaissance

01 juillet, 2024 / Entrevue

Éric Ciotti, président des Républicains et candidat dans la 1ère circonscription des Alpes-Maritimes, a récolté 43% des suffrages au premier tour des élections législatives 2024, se qualifiant ainsi pour le second tour face à Olivier Salerno du Nouveau Front populaire, qui a obtenu 30% des voix. Ciotti, qui avait triomphé avec 56,33% en 2022 contre Graig Monetti, candidat de la majorité présidentielle, défend une alliance avec le Rassemblement national, malgré des divisions internes manifestées par Virgile Vanier-Guérin. Ce dernier, avec 5,78% des votes, appelle à soutenir Monetti, exprimant ainsi des dissensions claires au sein des Républicains quant à la stratégie électorale.

À la suite des résultats du premier tour des législatives anticipées, Virgile Vanier-Guérin, candidat dissident de Les Républicains dans la première circonscription de Nice, a pris position en faveur du candidat soutenu par Horizons, Graig Monetti, contre Éric Ciotti, candidat de la droite républicaine traditionnelle.

Vanier-Guérin a justifié son appel en soulignant que leur score électoral est comparable à celui obtenu par François-Xavier Bellamy lors des élections européennes, suggérant ainsi un désaveu des électeurs de la droite républicaine envers l’orientation politique de Ciotti, notamment son opposition au Rassemblement national.

« Éric Ciotti réalise le plus mauvais score du Rassemblement national à Nice, bien derrière Christelle Dintorni et Bernard Chaix », a déclaré Vanier-Guérin, notant une divergence significative avec les autres candidats de droite dans la région.

Il a critiqué Ciotti pour avoir critiqué sévèrement le programme de Marine Le Pen tout en maintenant des alliances incertaines avec le RN, affirmant que « qui a trahi, trahira », en référence aux actions passées de Ciotti.

En conclusion, Vanier-Guérin a appelé les électeurs niçois à ne pas voter pour Ciotti au second tour, exhortant à « faire barrage aux extrêmes qui ne proposent pas de solutions concrètes », et a invité à soutenir Graig Monetti comme « le seul candidat de la droite et du centre ».

Ce revirement souligne les divisions croissantes au sein de la droite française et l’émergence de nouvelles alliances politiques dans un paysage électoral en mutation.