À quatre jours du premier tour des législatives de 2024, la France observe une mobilisation sans précédent. Aujourd’hui, mercredi 26 juin, le ministère de l’Intérieur a enregistré 1 377 105 procurations, un chiffre 5,9 fois supérieur à celui de 2022 pour la même période, selon BFM.
Plusieurs facteurs contribuent à cette ruée vers les procurations : une campagne électorale très courte, l’annonce choc de la dissolution de l’Assemblée nationale, et l’absence d’une élection présidentielle en amont. Cette situation exceptionnelle a poussé les électeurs à anticiper leurs votes par procuration, montrant une volonté accrue de participation.
En Occitanie, la tendance se confirme avec des services de gendarmerie submergés par les demandes. La ville de Nîmes a enregistré 3 058 procurations en dix jours, contre 1 640 en six mois pour les européennes. À Montpellier, Radia Tikouk, conseillère municipale en charge des élections, rapporte une augmentation spectaculaire avec 4 500 procurations, dont près de 2 000 en seulement 24 heures.
Hier, mardi 25 juin, un débat télévisé réunissant les trois principaux blocs politiques en lice a marqué un moment clé de la campagne. Il reste à voir si ce type d’exercice sera déterminant et si les procurations seront aussi nombreuses pour le second tour du scrutin, qui se tiendra le 7 juillet.