Législative partielle en Isère : LFI face au défi de conserver son siège

Entrevue 1

Ce dimanche, les électeurs de la première circonscription de l’Isère sont appelés aux urnes pour un second tour déterminant dans une législative partielle. Le candidat de La France insoumise (LFI), Lyes Louffok, tentera de défendre le siège du Nouveau Front Populaire (NFP) face à Camille Galliard-Minier, candidate d’Ensemble! et ancienne suppléante d’Olivier Véran.

Arrivé en tête au premier tour avec 28,33 % des voix grâce à ses bons résultats à Grenoble, Lyes Louffok, militant des droits de l’enfance, devra surmonter un handicap : des réserves de voix limitées à gauche et un historique favorable à la droite dans cette circonscription. En face, Camille Galliard-Minier, forte de 26,57 % des suffrages, peut espérer bénéficier des reports de voix des candidats de droite et du centre, qui ont appelé à la soutenir.

Le scrutin, organisé après la démission du député LFI Hugo Prevost pour accusations de violences sexuelles, est devenu un enjeu national pour la gauche. Bien que critiqué pour son absence d’ancrage local et des accusations de « parachutage », Lyes Louffok a reçu le soutien de figures de la gauche, dont Olivier Faure, Cyrielle Chatelain et Marine Tondelier.

Les résultats de ce duel, marqué par une participation très faible au premier tour (35,86 %), pourraient avoir des implications au-delà de la circonscription. Alors que la gauche cherche à maintenir son unité au sein du NFP, cette élection partielle est perçue comme un test pour la capacité de LFI à rassembler et défendre ses bastions face à une majorité présidentielle toujours présente sur le terrain.

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