Le retour précipité de l’influenceur algérien « Doualemn » sur le sol français, après que l’Algérie a refusé de l’accueillir, constitue une nouvelle provocation à l’encontre de la France. Boualem N., 59 ans, interpellé à Montpellier pour ses appels à la violence sur TikTok, a été expulsé ce jeudi 9 janvier. Pourtant, il est déjà de retour à Roissy, où il a été placé en centre de rétention administrative (CRA).
Une expulsion nécessaire pour la sécurité nationale
Connu pour ses vidéos où il appelait à « faire souffrir » des opposants au régime algérien, « Doualemn » incarnait une menace pour l’ordre public. La préfecture de l’Hérault n’a pas hésité à retirer son titre de séjour, dénonçant ses propos incitant à la haine et à la torture. Une décision nécessaire, soutenue par les services de l’État qui ont agi avec fermeté face à ce genre de comportements inacceptables sur le sol français.
Un retour imposé par l’Algérie
Pourtant, cette fermeté française a été mise à mal par le refus des autorités algériennes d’accepter Boualem N. sur leur territoire. Ce rejet, perçu comme un geste de défiance, a contraint la France à le réadmettre, illustrant une fois de plus les tensions persistantes entre Paris et Alger. Une source proche du dossier a confié à Europe 1 : « C’est un signal épouvantable que l’Algérie envoie à la France. »
Ce retour forcé de « Doualemn » s’inscrit dans un climat de relations diplomatiques tendues entre les deux pays, exacerbées par des arrestations récentes d’autres influenceurs algériens sur le territoire français. Les appels à la violence et au terrorisme, exprimés par certains, constituent des menaces sérieuses, auxquelles la France ne peut se permettre de répondre autrement que par des actions fermes et déterminées.
Face à cette situation, il est impératif que la France montre qu’elle ne se laissera pas dicter sa politique migratoire par d’autres États. La sécurité de notre territoire, le respect de nos lois et de nos institutions doivent primer. Le cas de « Doualemn » illustre l’urgence de reprendre le contrôle de nos frontières et d’affirmer, haut et fort, notre souveraineté.
Le procès de Boualem N. est prévu pour le 24 février, où il devra répondre de ses actes devant la justice française. En attendant, il restera en centre de rétention administrative, en attendant que la justice statue sur son sort. La France ne doit pas fléchir. Elle doit se faire respecter, en dépit des obstacles que d’autres cherchent à lui imposer.