Nicolas Maduro a prêté serment ce vendredi pour un troisième mandat consécutif en tant que président du Venezuela, malgré une élection contestée et les appels internationaux à quitter le pouvoir. La victoire de Maduro lors du scrutin du 28 juillet n’a pas été reconnue par l’opposition, qui affirme que son candidat, Edmundo Gonzalez, a remporté les élections.
Les États-Unis, accusant Maduro de trafic de drogue, ont porté à 25 millions de dollars la récompense pour sa capture. Des sanctions supplémentaires ont également été imposées à plusieurs hauts responsables vénézuéliens, une mesure suivie par la Grande-Bretagne et l’Union européenne.
Maduro, lors de son discours d’investiture, a dénoncé ces sanctions comme faisant partie d’une « guerre économique » contre le Venezuela. En réponse, l’opposition, notamment Edmundo Gonzalez en exil et Maria Corina Machado, a promis de continuer à contester le régime.
La cérémonie d’investiture, marquée par une forte présence sécuritaire, a accueilli des délégations de nombreux pays alliés, tandis que les frontières avec la Colombie ont été temporairement fermées. Les tensions restent vives, alors que le gouvernement vénézuélien accuse ses opposants de comploter avec des puissances étrangères pour déstabiliser le pays.