Selon un site américain, le Vatican s’apprête à interdire la messe traditionnelle.
Rome serait sur le point de publier un document interdisant de manière « stricte, radicale et définitive » la messe en latin, dite de forme extraordinaire. C’est ce qu’indique le blog américain « Rorate Cæli » dans un article publié lundi 17 juin, évoquant des « rumeurs graves, lourdes et persistantes » provenant de sources « très fiables », notamment des cercles proches du cardinal Arthur Roche, préfet du Dicastère pour le Culte divin.
La diffusion de ce nouveau document serait prévue le 16 juillet prochain, soit le jour du troisième anniversaire de la mise en œuvre de Traditionis Custodes. Cet ouvrage est une lettre apostolique sous forme de motu proprio publiée par l’actuel pape François en 2021. Elle a annulé l’élargissement, effectué par son prédécesseur Benoît XVI en 2007, des conditions de célébration de la messe en rite tridentin (latin, dos au peuple).
Inquiet de ces rumeurs, l’organisation du pèlerinage de Pentecôte (Notre-Dame de Chrétienté) a réagi :
« Les catholiques traditionnels sont aujourd’hui persécutés dans certains diocèses en France.
Des baptêmes, des mariages, des messes, des confirmations, des catéchismes sont interdits en raison de Traditionis Custodes. Des prêtres subissent des pressions et en souffrent parce qu’ils veulent donner les sacrements dans la forme traditionnelle à leurs fidèles.
Nous ne pouvons croire que vous restiez insensible à la situation actuelle de ces fidèles, clercs, laïcs, et nous espérons que vous voudrez prendre les mesures de paix nécessaires au salut des âmes. »
Fort d’un pèlerinage au succès toujours plus important, l’association a rassemblé plus de 18 000 pèlerins venus du monde entier le week-end du 18 mai 2024. Au programme, 3 jours de marche, d’échanges et de prières, moyenne d’âge des participants : 20 ans. Si Rome veut supprimer la messe en latin, la France démontre chaque année par ces chiffres records que l’attachement au rite traditionnel est l’alternative aux désertions des églises et aux dérives modernistes.
Marie Falicon