Dans le sillage de la tentative d’assassinat de Donald Trump à Butler, Pennsylvanie, le 13 juillet dernier, le Secret Service américain a annoncé un renforcement de l’utilisation de drones de surveillance. Cette décision a été communiquée par Ronald Rowe, directeur par intérim de l’agence, lors d’une conférence de presse.
Lors de cet événement tragique, un jeune homme, Thomas Matthew Crooks, a ouvert le feu sur l’ancien président depuis un toit à proximité, blessant légèrement Trump à l’oreille. L’attaque a également causé la mort d’un homme et blessé grièvement deux autres personnes. Crooks a été abattu par un tireur d’élite du Secret Service, positionné en soutien derrière la scène.
M. Rowe a souligné que c’était la première fois qu’un sniper du Secret Service était intégré à l’équipe de sécurité de Trump, en complément des tireurs d’élite des services fédéraux et locaux déjà en place. « Avec le recul, c’était très opportun », a-t-il affirmé, reconnaissant que la couverture de la zone par les agents sur place était insuffisante sans l’utilisation de drones.
Le FBI a révélé que le tireur avait utilisé un drone pour survoler le site du meeting pendant 11 minutes, deux heures avant l’attaque, soulignant la nécessité pour le Secret Service d’adopter cette technologie pour renforcer la sécurité des événements.
Depuis sa prise de fonctions le 23 juillet, M. Rowe a qualifié cette tentative d’assassinat de « jour sombre » pour le pays. Il a réitéré que le Secret Service devait assumer l’entière responsabilité de cet échec, reconnaissant des failles dans les protocoles de sécurité. Les enquêtes en cours devraient déterminer si des erreurs ont été commises par les employés de l’agence, et des mesures seront prises en conséquence.
En réponse à cet incident, l’agence a décidé d’augmenter le recours aux drones pour améliorer la surveillance des zones potentiellement dangereuses lors de rassemblements politiques, changeant ainsi son approche pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.