Le président chinois Xi Jinping est sur le point de faire une visite d’État en France les 6 et 7 mai, un événement attendu avec impatience pour évoquer un large éventail de questions internationales et célébrer le 60e anniversaire des relations diplomatiques entre la Chine et la France.
Cette visite marque le début de la première tournée européenne de Xi Jinping depuis le début de la pandémie de Covid-19, symbolisant un retour à une diplomatie plus active après une période de restrictions internationales.
Les discussions entre Xi Jinping et Emmanuel Macron, président français, aborderont des sujets cruciaux tels que la crise en Ukraine, les relations commerciales, la coopération scientifique, culturelle et sportive, ainsi que les défis mondiaux tels que le changement climatique et la biodiversité.
Un an auparavant, lors de la visite d’Emmanuel Macron en Chine, le président français avait exhorté Xi Jinping à jouer un rôle dans le règlement de la crise en Ukraine, soulignant l’importance de l’implication chinoise dans le processus de paix.
Cependant, malgré les appels à une solution pacifique, la Chine, officiellement neutre, n’a pas condamné l’invasion russe en Ukraine. La visite de Xi Jinping en France représente donc une occasion pour Paris de maintenir un dialogue ouvert avec la Chine, considérée comme un acteur clé dans la résolution du conflit.
Cette visite revêt une importance particulière dans le contexte des relations internationales tendues, notamment entre la Chine, les États-Unis et le Royaume-Uni. La France, en entretenant des liens solides avec la Chine, démontre sa capacité à maintenir des canaux de communication efficaces avec les grandes puissances mondiales.
La visite officielle comprendra un dîner d’État à l’Élysée, suivi d’un déplacement dans les Hautes-Pyrénées, où Emmanuel Macron souhaite partager un moment plus personnel avec Xi Jinping. Cette région est chargée de souvenirs pour Macron, qui y a souvent rendu visite à sa grand-mère maternelle.
En outre, Xi Jinping et son épouse Peng Liyuan prévoient de se rendre en Serbie et en Hongrie après leur séjour en France, soulignant l’importance accordée par la Chine à ses relations avec l’Europe.