Le Premier ministre britannique à Bruxelles pour renforcer les relations post-Brexit

02 octobre, 2024 / Entrevue

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a exprimé son souhait d’établir une « relation plus pragmatique et plus mature » avec l’Union européenne après les tensions provoquées par le Brexit. Aujourd’hui, il effectue sa première visite officielle à Bruxelles depuis son arrivée au pouvoir, soulignant l’importance d’une coopération renforcée avec les partenaires européens.

« Le Royaume-Uni est indéniablement plus fort lorsqu’il collabore de manière étroite avec ses partenaires internationaux les plus proches. Cela n’a jamais été aussi crucial, avec la guerre, les conflits et l’insécurité qui frappent à la porte de l’Europe », a déclaré le Premier ministre travailliste dans un communiqué.

Keir Starmer souhaite surmonter les divisions créées par le Brexit et bâtir une nouvelle relation avec l’UE. « Nous ne pourrons relever ces défis qu’en pesant collectivement, c’est pourquoi je suis déterminé à mettre les années du Brexit derrière nous et à établir une relation plus pragmatique et plus mature avec l’Union européenne », a-t-il affirmé.

Il a également souligné qu’une meilleure coopération avec l’UE permettrait de « sécuriser nos frontières, assurer notre sécurité et stimuler la croissance économique », des bénéfices que « le peuple britannique mérite ».

Depuis son arrivée au pouvoir en juillet dernier, après 14 années de gouvernements conservateurs, Starmer a exprimé sa volonté de « réinitialiser » les relations avec l’UE, sans toutefois revenir sur le Brexit. Il a exclu toute réintégration au marché unique, à l’union douanière ou la restauration de la libre circulation.

Lors de sa visite aujourd’hui à Bruxelles, Keir Starmer rencontrera les principaux dirigeants de l’UE, notamment Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Il souhaite négocier un nouveau pacte de sécurité, renforcer la coopération dans la lutte contre l’immigration irrégulière et apaiser les frictions commerciales avec le bloc européen.

Cette volonté d’améliorer les relations est favorablement accueillie à Bruxelles, même si les responsables de l’UE attendent de connaître les détails des propositions britanniques et rappellent qu’il n’est pas question de « rouvrir » les accords du Brexit.