Le nouveau président iranien Massoud Pezeshkian se dit prêt à un «dialogue constructif» avec l’UE

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Massoud Pezeshkian, le président élu de l’Iran, a exprimé sa volonté d’engager un « dialogue constructif » avec les pays européens, selon une tribune publiée samedi dans le Tehran Times, un quotidien anglophone local. Élu début juillet, Pezeshkian a détaillé ses priorités en matière de politique étrangère, promettant de sortir l’Iran de son isolement en établissant des relations constructives avec le monde, notamment l’Europe.

« J’ai hâte d’engager un dialogue constructif avec les pays européens pour mettre nos relations sur la bonne voie », a-t-il écrit. Durant sa campagne électorale, Pezeshkian avait souligné l’importance de mettre fin à l’isolement de l’Iran par des relations positives avec les pays étrangers.

Pezeshkian a critiqué le retrait des États-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien en 2018, qui visait à restreindre les activités nucléaires de l’Iran en échange d’un allègement des sanctions. « Les États-Unis doivent reconnaître la réalité et comprendre, une fois pour toutes, que l’Iran ne répond pas – et ne répondra pas – aux pressions », a-t-il ajouté.

Le président élu a également qualifié la Russie d’« allié stratégique précieux » et a manifesté son intention de renforcer la coopération avec la Chine. En ce qui concerne les pays voisins, il a appelé à renforcer les relations commerciales et à relever les défis communs avec des pays comme la Turquie, l’Arabie saoudite, Oman, l’Irak, Bahreïn, le Qatar, le Koweït et les Émirats arabes unis.

L’élection présidentielle iranienne du 5 juillet a été suivie avec une grande attention internationale, l’Iran étant au centre de plusieurs crises géopolitiques, de la guerre à Gaza au dossier nucléaire. Massoud Pezeshkian, qui doit prêter serment fin juillet pour un mandat de quatre ans, succède à Ebrahim Raïssi, décédé dans un accident d’hélicoptère en mai dernier.

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