Le Nouveau Front Populaire est certain de ne pas arriver au pouvoir

Entrevue 1

Les projections des instituts de sondage Ifop, Ipsos et Elabe indiquent clairement que le Nouveau Front Populaire (NFP) ne pourra pas atteindre le pouvoir lors des élections législatives de 2024. Même leurs estimations hautes les placent en dessous des estimations basses du Rassemblement National (RN), confirmant ainsi l’incapacité du NFP à obtenir une majorité, ni relative, ni absolue.

Projections de sièges

Rassemblement National et alliés : Entre 230 et 310 sièges

Nouveau Front Populaire : Entre 200 et 260 sièges

Ensemble (majorité présidentielle) : Entre 115 et 120 sièges

Les Républicains et divers droite : Entre 60 et 120 sièges

Autres : 30 à 61 sièges

Analyse

Le RN, avec des projections allant de 230 à 310 sièges, est en position de force et pourrait potentiellement obtenir une majorité relative à l’Assemblée nationale. En comparaison, le NFP, même dans ses estimations les plus optimistes (260 sièges), reste en dessous des estimations les plus pessimistes du RN (230 sièges). La majorité présidentielle (Ensemble) se trouve également loin d’atteindre les 289 sièges nécessaires pour une majorité absolue, avec des projections entre 115 et 120 sièges.

Stratégie politique

Malgré ces projections défavorables pour le NFP, le RN et la droite vont probablement continuer à surjouer le « risque mélenchoniste », en utilisant la figure de Jean-Luc Mélenchon pour mobiliser leur électorat contre la gauche. Ils savent toutefois que Mélenchon ne sera pas nommé Premier ministre en cas de victoire du NFP, mais cette stratégie vise à influencer les perceptions et à renforcer leur position lors du second tour.

Conclusion

Ces projections montrent un paysage politique fragmenté et la possibilité de nombreuses triangulaires au second tour. Le RN est en position de force, tandis que le NFP et la majorité présidentielle devront probablement former des alliances pour exercer une influence significative. Les résultats définitifs dépendront fortement des désistements et des alliances formées avant le second tour.

Hector M.

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