Le Niger met fin aux accords militaires avec la France

Le Niger met fin aux accords militaires avec la France

L’ultimatum de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) au Niger a expiré à minuit ce lundi 7 août 2023. Le pays n’a pas rétabli le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions, comme l’exigeait la Cédéao. En conséquence, l’espace aérien du Niger a été fermé.

  • L’ultimatum de la Cédéao au Niger a expiré le 7 août 2023, sans que le président Mohamed Bazoum ne soit rétabli dans ses fonctions, entraînant la fermeture de l’espace aérien du pays.
  • La Cédéao avait imposé des sanctions économiques et diplomatiques après le coup d’État du 26 juillet 2023, mais les avait levées le 2 août, exigeant le rétablissement du président Bazoum avant le 7 août.
  • Le gouvernement militaire du Niger a rejeté les exigences de la Cédéao, affirmant que le président Bazoum avait été déposé par le peuple et qu’il n’appliquerait pas les sanctions.
  • Le Niger annonce la fin de tous les accords militaires avec la France le 8 août 2023, blâmant la France pour son manque de soutien militaire et l’aggravation de la situation sécuritaire dans le pays.
  • Cette décision a des répercussions majeures pour la France, qui avait des troupes stationnées au Niger pour des opérations militaires dans la région.

L’ultimatum de la Cédéao a expiré, l’espace aérien fermé pour le Niger

L’ultimatum de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) au Niger a expiré à minuit ce lundi 7 août 2023. Le pays n’a pas rétabli le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions, comme l’exigeait la Cédéao. En conséquence, l’espace aérien du Niger a été fermé.

La Cédéao avait imposé des sanctions économiques et diplomatiques au Niger après le coup d’État du 26 juillet 2023. Ces sanctions ont été levées le 2 août, mais la Cédéao avait exigé que le président Bazoum soit rétabli dans ses fonctions avant le 7 août.

Le gouvernement militaire du Niger a rejeté les exigences de la Cédéao. Il a déclaré que le président Bazoum n’est plus en mesure de gouverner et qu’il a été déposé par le peuple. Le gouvernement militaire a également déclaré qu’il n’appliquera pas les sanctions de la Cédéao.

La fermeture de l’espace aérien du Niger aura un impact majeur sur l’économie du pays. Le Niger est un pays enclavé et l’essentiel de son commerce extérieur se fait par voie aérienne. La fermeture de l’espace aérien va entraîner une hausse des prix des produits importés et va également perturber le tourisme.

La fermeture de l’espace aérien du Niger est également un coup dur pour la France. La France a des troupes stationnées au Niger depuis de nombreuses années et la fermeture de l’espace aérien va compliquer les opérations militaires françaises dans la région.

La situation au Niger est très volatile et il est difficile de prévoir ce qui va se passer dans les prochains jours. Il est possible que la Cédéao impose de nouvelles sanctions au Niger ou qu’elle lance une intervention militaire. Il est également possible que le gouvernement militaire du Niger s’effondre.

C’est aussi un avertissement pour d’autres pays d’Afrique subsaharienne. Elle montre que les coups d’État sont de plus en plus fréquents dans la région et qu’ils peuvent avoir un impact majeur sur l’économie et la sécurité.

Le Niger a mis fin à tous les accords militaires avec la France, donnant aux militaires français un délai de 30 jours pour quitter le pays

La Fermeture de l’Espace Aérien du Niger : Un Tournant dans les Relations France-Afrique Subsaharienne

La décision du Niger de mettre fin aux accords militaires avec la France et la fermeture de son espace aérien marquent un tournant dans les relations entre la France et l’Afrique subsaharienne. Cette mesure radicalise la position du Niger et pourrait influencer d’autres pays de la région à prendre leur sécurité en main, remettant en question l’équilibre des relations avec les puissances étrangères.

La lutte contre le terrorisme au Sahel risque également d’être affectée, alors que la France devra composer avec une capacité de déploiement réduite dans la région. La situation reste volatile, et l’avenir de la sécurité et de la stabilité en Afrique subsaharienne est incertain.

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