Dimanche soir, une décision politique majeure a secoué la France : la dissolution de l’Assemblée nationale, annoncée non pas par le Premier ministre, Gabriel Attal, mais par le président Emmanuel Macron lui-même. Cette absence remarquée du chef du gouvernement a soulevé de nombreuses interrogations quant à sa position et son avenir politique.
Le silence de Gabriel Attal depuis lors a été frappant. Alors qu’il était auparavant omniprésent sur la scène politique et médiatique, aucune communication officielle de son cabinet n’a été diffusée quant à son emploi du temps ou ses intentions futures. Son dernier post sur les réseaux sociaux signalait même l’intervention télévisée du président Macron, sans aucune mention de ses propres actions ou plans.
Cette disparition soudaine contraste avec l’engagement préalable de Gabriel Attal dans la campagne des élections européennes. Du porte-à-porte pour promouvoir la tête de liste Valérie Hayer au débat avec Jordan Bardella, le Premier ministre s’est investi pleinement, même au risque de diminuer la visibilité de la cheffe de file Renaissance. Cependant, malgré ses efforts, les résultats ont été mitigés, avec une défaite notable pour le camp présidentiel.
Les spéculations vont bon train quant à la position de Gabriel Attal vis-à-vis de la dissolution de l’Assemblée nationale. Il semble qu’il n’ait pas été pleinement informé de cette décision, et des sources affirment même qu’il aurait proposé sa démission comme alternative. Son opposition apparente à cette mesure risquée met en lumière les tensions au sein de la majorité présidentielle.
Alors que la campagne des élections législatives bat son plein, la question de l’implication future de Gabriel Attal reste en suspens. Sera-t-il candidat dans sa circonscription des Hauts-de-Seine ? Dirigera-t-il la campagne du camp présidentiel, malgré son statut précaire de Premier ministre en sursis ?
L’absence de Gabriel Attal sur la scène politique et médiatique suscite des inquiétudes quant à son avenir politique. Son silence contraste avec l’implication personnelle du président Macron dans la campagne électorale, malgré une détérioration de son image publique. La disparition de Gabriel Attal marque un tournant dans sa carrière politique, alors qu’il était autrefois considéré comme une figure montante de la majorité présidentielle.
En fin de compte, la question demeure : où est passé Gabriel Attal, et quel sera son rôle dans les semaines à venir ? Comme il le disait lui-même, « J’aurais été Premier ministre à 35 ans, c’est déjà ça. »