Le ministre des Transports critique l’appel à la grève dans les aéroports avant les Jeux olympiques

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Le ministre délégué chargé des Transports, Patrice Vergriete, a exprimé sa consternation face à l’annonce d’une grève par un syndicat minoritaire du personnel des aéroports parisiens prévue pour le jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Il a exhorté le syndicat Force Ouvrière (FO) à « retrouver la raison » et à respecter l’accord majoritaire signé le 16 juillet.

Le syndicat FO, qui représente 11,57% des voix aux dernières élections professionnelles chez ADP, gestionnaire des aéroports Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly, exige des concessions salariales supérieures à celles de l’accord. En particulier, FO souhaite que la prime de 300 euros accordée à tous les employés d’ADP soit augmentée à 1 000 euros, ainsi que d’autres ajustements salariaux.

Patrice Vergriete a déclaré mercredi, lors d’une visite à Roissy, qu’il était « choqué aujourd’hui que des syndicats puissent poser un préavis de grève alors qu’un accord majoritaire a été trouvé ». Il a souligné l’importance de respecter la démocratie sociale et l’accord en vigueur.

L’accord signé le 16 juillet avait mis fin à un précédent préavis de grève déposé par tous les syndicats représentatifs pour le 17 juillet. Le Groupe ADP, dont l’État détient 50,6% du capital, n’a pas commenté ce mouvement de grève ni ses potentielles conséquences sur le trafic aérien. Cependant, les autorités ont décrété une « zone interdite temporaire » de circulation aérienne dans un rayon de 150 km autour de Paris de 18h30 à minuit le jour de la cérémonie, par mesure de sécurité. Les aéroports de Roissy, Orly et Beauvais seront concernés, et les compagnies aériennes, prévenues depuis 2023, ont déjà ajusté leurs programmes de vols en conséquence.

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