Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, est arrivé ce samedi à Kiev pour sa première visite dans le pays depuis sa prise de fonctions en septembre 2024. Ce déplacement, marqué par une alerte anti-aérienne en raison de la menace de drones russes de conception iranienne, illustre une nouvelle fois l’engagement indéfectible de la France aux côtés de l’Ukraine dans sa lutte contre l’agression russe.
Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, Barrot a déclaré : « Le combat des Ukrainiens, c’est aussi le nôtre. Permettre à l’Ukraine de gagner la guerre, c’est assurer la sécurité du continent européen ». Il a souligné que la France continuerait à soutenir l’Ukraine aussi longtemps que nécessaire, estimant que « si l’Ukraine devait tomber, Vladimir Poutine ne s’arrêterait pas là ».
Ce déplacement intervient quelques jours seulement après la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Paris, où il a présenté à Emmanuel Macron son « plan de victoire ». Ce plan insiste notamment sur la levée des restrictions concernant l’utilisation des armes de longue portée et sur la nécessité de poursuivre l’aide militaire pour former et équiper les forces ukrainiennes.
Durant son séjour, Jean-Noël Barrot rencontrera son homologue ukrainien Andriï Sybiga pour réaffirmer la position de la France et discuter de la coopération entre les deux pays. Le ministre avait également déclaré à la radio France Inter que cette visite vise à rappeler que « la France ne se détourne d’aucune crise » et que la sécurité en Ukraine est directement liée à celle de l’Europe, notamment en termes de sécurité alimentaire et énergétique.
Le soutien militaire et diplomatique de la France à l’Ukraine demeure essentiel dans le contexte de ce conflit qui dure depuis plus de deux ans et demi. Alors que les combats se poursuivent sur le terrain, les alliances européennes, à travers des visites comme celle de Jean-Noël Barrot, jouent un rôle clé dans la résistance ukrainienne face à l’invasion russe.