Benoît Payan, maire de Marseille élu sous la bannière du « Printemps marseillais » regroupant les formations de gauche et écologiste sans La France Insoumise (LFI), a partagé ses impressions sur la séquence politique actuelle dans un entretien avec La Marseillaise.
Observations de Benoît Payan
« Ce n’est jamais très bon quand la gauche s’insulte », observe Benoît Payan. Le maire de Marseille a souligné l’importance de l’unité à gauche face à la montée du Rassemblement National (RN). Il a expliqué qu’en voyant la capacité du RN à gagner, la responsabilité des partis de gauche était de faire l’union. C’est pourquoi il s’est rendu à Paris pour tenter de créer un « Printemps marseillais » à l’échelle nationale.
Critique du président de la République
Payan a critiqué la décision du président de la République de tirer des conclusions nationales à partir des résultats des élections européennes, en soulignant que cela avait laissé peu de temps pour préparer les élections législatives. Il a accusé le président d’avoir parié sur la division de la gauche, profitant des tensions et des attaques internes après des élections européennes difficiles.
Appel à l’unité
Le maire de Marseille a insisté sur le fait qu’il n’y avait pas d’autre choix que de s’unir face à un tel péril. Il a rappelé qu’il avait envisagé de se présenter contre Jean-Luc Mélenchon si ce dernier avait décidé de briguer un mandat de député à Marseille, mais a finalement opté pour l’unité. Payan a conclu en affirmant qu’il était nécessaire pour la gauche de se montrer responsable et de favoriser des désistements pour contrer la montée du RN.
Hector M.