D’après des informations recueillies par l’AFP, le musée du Louvre-Lens fait face à des tensions budgétaires en raison de l’inflation, de la hausse des coûts énergétiques et d’une baisse de fréquentation en 2024. Malgré un déficit de 1,1 million d’euros, l’établissement assure qu’il ne réduira ni ses horaires d’ouverture ni la gratuité de sa Galerie du temps.
Un budget sous pression
Selon la direction du musée, le budget 2024 a été équilibré grâce au fonds de roulement, mais la situation devient plus complexe depuis 2022. Pour l’année 2025, l’objectif est d’ajuster les dépenses tout en préservant l’accès à la culture. Une légère augmentation du prix des billets d’entrée est envisagée pour compenser une partie du manque à gagner.
Une dépendance aux subventions publiques
Avec un budget annuel avoisinant 17 millions d’euros, le Louvre-Lens repose en grande partie sur les financements publics, notamment 10 millions d’euros alloués par la région Hauts-de-France. Certains élus demandent un soutien accru de l’État, soulignant que ce projet est né d’un partenariat avec le Louvre de Paris.
Miser sur l’attractivité pour rebondir
Pour relancer la fréquentation, qui a chuté de 28 % en un an, le musée compte renforcer son rayonnement international et séduire davantage de visiteurs étrangers. Sa prochaine exposition temporaire, S’habiller en artiste, mettra en avant deux autoportraits majeurs de Rembrandt prêtés par le Louvre, un atout pour attirer un large public.