Le journaliste de L’Equipe Olivier Ménard a failli être tué !

20 juin, 2024 / Entrevue

C’est un fait divers qui a choqué les téléspectateurs de La Chaîne L’Equipe ainsi que l’univers médiatique. Olivier Ménard, le présentateur de l’émission L’Equipe du Soir, a été violemment attaqué dans son hall d’immeuble par un inconnu. Après 10 jours d’ITT, il raconte tout.

Cela aurait pu finir encore plus mal. Olivier Ménard aurait pu mourir. C’est ce que l’on apprend en lisant le témoignage du journaliste de L’Equipe, quelques jours après cette agression, dans son hall d’immeuble à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), banlieue parisienne pas du tout réputée pour son côté dangereux.

Pour son retour à l’antenne, il raconte les détails de cette attaque surprise, par derrière. Heureusement, il estime ne pas avoir de séquelles psychologiques. Nul doute qu’il regardera désormais derrière lui avant de rentrer chez lui.

« J’ai une petite routine quotidienne. Le matin, je vais au sport, ensuite je fais le déjeuner pour mes filles. Ce lundi-là, après avoir fait mes courses, j’arrive devant mon immeuble, je tape le code de mon premier digicode, je rentre dans le hall et je ne touche pas à la porte qui se referme toute seule. Je me dirige vers le deuxième digicode et là, je sens une ombre qui se rue sur moi et m’enchaîne des gauches et des droites en pleine gueule. Bim, bam boum. Ensuite, on tombe par terre et là, c’est la sidération. Je me dis : « Je suis en train de me faire agresser, c’est bizarre. Défends-toi ! ».

Une scène de film d’action, surréaliste. Olivier Ménard, dit « Mémé » à l’antenne, n’a pas le temps cogiter, ni de vraiment réagir. En se protégeant, il lui dit quand même : « Mais qui t’es ? Je ne te connais pas ». Il se souvient aussi lui avoir hurlé : « Mais t’es fou ! ». L’assaillant lui répond : « Non, je ne suis pas fou, tu as mal parlé à ma mère ou de ma mère ». Olivier Ménard n’a pas d’explications à cela.

Le moment d’extrêmes tensions a duré « environ trois minutes », Olivier Ménard « sentait les coups mais ils ne faisaient pas mal. J’étais un peu comme spectateur de la scène. Mais mon agresseur voulait me tuer. À un moment, il passe un peu derrière moi et veut me faire des guillotines, me rompre les vertèbres cervicales. Là, le fait de faire du sport tous les jours m’a beaucoup aidé. J’arrive à maîtriser sa force, à le contrer. »

Qu’est-ce qui a donc sauvé le journaliste ? « Au bout de ce temps-là, un voisin sort de son appartement et arrive dans le sas, les badauds dans la rue s’arrêtent devant la porte sans pouvoir entrer, et c’est là qu’il décide de repartir, en marchant… »

Aucune animosité, jamais, à l’antenne. Aucun mot plus haut que l’autre. Olivier Ménard est le gendre idéal. Comment quelqu’un aurait-il pu lui en vouloir à ce point ? L’agresseur l’a-t-il confondu avec quelqu’un d’autre ? L’enquête suit son cours. « Du coup, j’aimerais revoir ce monsieur, être confronté à lui : « Maintenant, explique-moi ! » Depuis l’agression, j’ai le petit vélo qui tourne dans la tête. »