Le GUD, les Remparts, la Traboule dissous, mais l’ultra-gauche toujours active

Entrevue 1

La porte-parole du gouvernement, Prisa Thevenot a hier annoncé la dissolution du Groupe union défense (GUD) et de trois structures dites d’ultradroite.

Après des mois de rumeurs c’est officiel, le GUD a été dissous en Conseil des ministres ce mercredi 26 juin. 

En sommeil depuis 2017 et  réactivé en 2022, le GUD est un syndicat étudiant créé dans les années 70. Dans un communiqué publié sur leur compte X, le mouvement annonce poursuivre malgré tout « la lutte nationaliste et révolutionnaire ».

Outre le GUD, trois autres structures basées à Lyon sont dissoutes : Les Remparts, La Traboule et Top Sport Rhône. Associant tous les extrêmes, le gouvernement dissous également une association islamiste, Jonas Paris, ce mercredi.

Une semaine plus tôt, Gérald Darmanin avait annoncé qu’il allait proposer à Emmanuel Macron la dissolution du GUD, qu’il accusait d’être « ami » de « gens » du Rassemblement national. Jordan Bardella avait alors promis qu’il pourrait lui aussi dissoudre le mouvement s’il accédait à Matignon.

Par ailleurs, la question de la dissolution des mouvements d’ultra-gauche, ultra-violents et revendiqués antifascistes, comme La Jeune Garde dont le leader est candidat du Nouveau Front Populaire, reste posée par certains observateurs.

Marie Falicon

Thumbnail