L’animatrice de Canal Plus a, pour la première fois, réagi aux rumeurs de son éviction des commandes du Grand Journal.
La rumeur court… Depuis plusieurs semaines, nombreux sont les médias à annoncer la fin de Maitena Biraben aux commandes du Grand Journal. Des noms seraient même murmurés dans les couloirs de Canal Plus, annonçant même que Thierry Ardisson pourrait reprendre le créneau du vendredi soir. Jean-Marc Morandini serait même entré en négociation avec Vincent Bolloré pour reprendre les rênes du talk-show. Le journaliste , après l’arrêt de son émission Face à France sur NRJ 12 sans aucune raison valable, aurait décidé de faire ses valises pour rejoindre le groupe Canal.
Pour la première fois, Maitena Biraben aborde les rumeurs de son éviction dans les colonnes de Paris Match. À propos de son possible remplacement par le présentateur de Crimes, l’animatrice confie : « Cela m’inquiète pour l’avenir du journalisme ». Un tacle en direction de Morandini ?
Maitena Biraben poursuit : « La rumeur, c’est du vent. Si ça me touchait, je deviendrais folle. La vérité, c’est que je me sens à ma place. Je n’en ai jamais douté, » et profite de l’interview pour répondre au producteur de C à Vous sur France 5, se vantant d’avoir des invités plus prestigieux que sur Canal Plus : « Ce n’est pas parce que James Bond et Lady Gaga vont sur France 5 que C à vous gagne le pari des invités. Des invités, il y en a partout. Quand nous recevons Martin Scorsese, il a le temps de dire des choses. Tout le reste est du bruit médiatique. »
Depuis la rentrée, le talk-show peine à atteindre les 600 000 téléspectateurs. Un chiffre insuffisant pour Canal Plus qui multiplie les changements pour tenter de remonter les audiences. Malgré tout, la journaliste reste lucide : « Si je n’atteins pas mon objectif d’audience, la règle veut qu’on pense à me remplacer » tout en espérant atteindre les 900 000 téléspectateurs avant la fin de la saison et assurer ainsi sa place l’année prochaine : « On va y arriver, doucement. On sait comment il faut procéder, ce n’est pas tirer des plans sur la comète. Il faut aller chercher les téléspectateurs un par un. »
En octobre 2015, la journaliste dénonçait déjà les rumeurs de son éviction dans les médias sur France Inter.