Dans un entretien avec La Provence, Sébastien Delogu, député de La France Insoumise (LFI), a réfuté les accusations de menaces proférées à l’encontre de Flavien Termet lors du vote pour l’élection du président de l’Assemblée nationale.
Lors du scrutin visant à désigner le président de l’Assemblée nationale, une altercation a éclaté entre Sébastien Delogu et Flavien Termet, député du Rassemblement national (RN). Termet, le benjamin de l’hémicycle, s’était placé près de l’urne, conformément à la coutume, espérant que chaque parlementaire lui serre la main. Cependant, plusieurs députés de gauche, dont Delogu, ont refusé ce geste. Parmi eux figuraient également l’écologiste Sandrine Rousseau, le socialiste Olivier Faure, ainsi que Louis Boyard, Thomas Portes et Antoine Léaument de LFI.
« Tu es un fada toi, tu es fou ou quoi… », aurait lancé Delogu à Termet lorsque celui-ci lui a tendu la main. Termet a ensuite accusé Delogu sur X (anciennement Twitter) de recourir à des méthodes « staliniennes » et d’intimidations physiques « indignes de l’Assemblée nationale ».
Dans son entretien, Delogu a précisé ses propos : « Je lui ai simplement demandé s’il était sérieux, s’il croyait vraiment que j’allais serrer la main à un raciste ». Il a ajouté : « Il a dit : ‘C’est la coutume’. Je lui ai répondu : ‘T’es fada dans ta tête, jamais ça n’arrivera. Je ne l’ai pas menacé, je n’ai pas été virulent’ ».
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a également pris la parole pour dénoncer « le ton menaçant de M. Delogu envers le benjamin de l’Assemblée nationale », accusant la gauche de transporter « une culture racaille qui abîme nos institutions ». Antoine Léaument a répondu : « La politesse élémentaire, c’est de ne pas serrer la main des racistes », tandis qu’Ersilia Soudais a ajouté : « Ne pas serrer la main des fascistes, ce n’est pas du « sectarisme », ce n’est pas une marque d' »indignité », c’est simplement du bon sens ».
Hector M.