À une semaine des élections législatives anticipées prévues pour les 30 juin et 7 juillet, Gabriel Attal donne une interview au Parisien, le Premier ministre, reste déterminé malgré les sondages défavorables. Les intentions de vote montrent le Rassemblement national (RN) et le Nouveau Front populaire (NFP) en tête, laissant le camp présidentiel en difficulté. Attal, malgré les spéculations sur son avenir à Matignon, maintient son offensive.
Un combat pour le pacte républicain
Interrogé par Le Parisien, Gabriel Attal a affirmé se battre pour préserver le pacte républicain. Il critique sévèrement à la fois La France Insoumise (LFI) et le RN, accusant ces partis de semer la division et la haine. Attal insiste sur le fait que si le RN remporte les élections, la gouvernance serait assurée par des individus ayant des antécédents de discours haineux.
Une nouvelle voie entre les extrêmes
Attal rejette l’idée d’une alternative simpliste entre la majorité actuelle et ce qu’il appelle les « extrêmes ». Il appelle la gauche sociale-démocrate, républicaine et écologiste à se joindre à lui pour défendre la laïcité, l’emploi et la réduction des émissions de CO2. Il rappelle les réussites de son gouvernement, notamment la création de 2,5 millions d’emplois et une baisse de 20 % des émissions de CO2.
Réponses aux critiques et perspectives de vote
Face aux critiques sur des sujets comme la réforme des retraites et la loi Immigration, Attal recentre le débat sur les valeurs fondamentales. Il met en garde contre un vote pour la Nupes, qu’il associe à un risque de victoire du RN au second tour, encourageant plutôt à soutenir les candidats de la majorité sortante, Ensemble pour la République.
La dynamique de campagne
Malgré une situation de départ difficile avec seulement 14 % des intentions de vote il y a deux semaines, Attal note une amélioration significative, avec les sondages récents les plaçant entre 20 % et 22 %. Il reste optimiste quant à la dynamique positive de sa campagne.
Valeurs et éthique de Vote
En cas de duels RN-NFP ou de triangulaires, Attal est clair sur ses valeurs, s’opposant fermement à l’extrême droite et à ceux qui fragilisent le pacte républicain. Il cite l’exemple poignant de Divine Kinkela, victime de racisme, pour illustrer les dangers d’une victoire du RN.
Attal et Macron : une relation complexe
Attal refuse de se laisser distraire par les critiques internes ou les spéculations sur sa relation avec Emmanuel Macron. Il affirme son rôle de Premier ministre, se battant pour une majorité républicaine. Il rejette également l’idée que la dissolution ait été une erreur, soulignant son engagement à regarder vers l’avenir.
La violence de la politique
Reconnaissant la nature impitoyable de la politique, Attal se concentre sur les enjeux nationaux plutôt que sur son propre sort. Il rappelle l’importance de choisir une majorité stable pour éviter un décrochage économique et la montée de la violence.
Conclusion
Gabriel Attal, dans cette période électorale cruciale, se présente comme un leader déterminé à défendre les valeurs républicaines et à éviter les pièges tendus par les extrêmes. Il appelle les Français à soutenir sa vision pour une France unie et prospère.