À partir du 8 avril 2025, les lave-linge vendus en France devront afficher un nouvel indice de durabilité, en lieu et place de l’actuel indice de réparabilité. Ce nouvel outil, prévu par la loi antigaspillage (Agec), vise à guider les consommateurs vers des produits plus robustes et fiables. L’indice de durabilité intégrera toujours la dimension réparabilité, mais y ajoutera des critères concrets liés à la résistance à l’usure, la qualité des matériaux ou encore la longévité des composants.
Réparabilité + robustesse : une note sur dix
Les fabricants seront soumis à des tests basés sur des normes européennes, garantissant une notation harmonisée. Cette note, sur dix, sera visuellement traduite via un code couleur allant du marron (mauvais) au vert (excellent). L’initiative est le fruit d’un travail collectif mené pendant un an et demi avec des réparateurs, des ONG, des distributeurs, des fabricants et l’État. Chaque critère sera détaillé sur une plateforme publique ainsi que sur un site spécifique du Gifam, le syndicat des marques d’électroménager.
Un impact direct sur les ventes
L’indice n’est pas anodin : il influence déjà les achats. En 2024, les lave-linge notés au-dessus de 8/10 ont connu une croissance de 30 %, contre 4 % pour l’ensemble du marché. Un chiffre révélateur, d’autant que l’investissement est conséquent : un lave-linge coûte en moyenne 420 euros, et reste en service environ onze ans dans un foyer français. Avec cet outil, le gouvernement espère encourager la consommation responsable et prolonger la durée de vie des équipements électroménagers… tout en soulageant les porte-monnaie et la planète.