Laurent Wauquiez, député de la Haute-Loire et ancien ministre, a été élu mercredi président du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale, groupe désormais rebaptisé « la droite républicaine ». À 49 ans, Wauquiez fait son retour au Palais Bourbon après avoir été élu sur ses terres de Haute-Loire face à un rival du Rassemblement National (RN).
Refus d’une « coalition gouvernementale »
Lors d’une déclaration au Palais Bourbon, Laurent Wauquiez a fermement rejeté l’idée d’une « coalition gouvernementale », estimant qu’une telle alliance ne pourrait répondre efficacement à la crise actuelle du pays. Il a souligné l’importance de proposer des solutions de fond pour rassembler les Français autour de propositions positives.
Vers un « pacte législatif »
Wauquiez a annoncé la préparation d’un « pacte législatif » au sein de son groupe. Ce pacte, qui sera élaboré dans les jours à venir, consistera en une série de propositions de loi destinées à répondre rapidement aux problèmes du pays. La priorité sera donnée à la « revalorisation de la France qui travaille ».
Opposition claire aux extrêmes
Le nouveau président du groupe LR a également affirmé son opposition à tout gouvernement issu du « Nouveau Front populaire » et a prévenu que la présence de ministres de La France insoumise dans un exécutif serait immédiatement sanctionnée par le dépôt d’une motion de censure de la part de son groupe.
Reconstruction de la droite
Laurent Wauquiez succède à Olivier Marleix et prend la tête des députés de droite, qui ont réussi à sauver environ soixante sièges malgré la défection du président du parti, Éric Ciotti, désormais allié de Marine Le Pen. Conscient des défis à relever après les 7 % obtenus par LR aux européennes, Wauquiez a reconnu que « tout est à reconstruire et à rebâtir à droite ». Il a promis de s’employer à mettre en œuvre une offre positive pour les Français, déplorant que la droite républicaine ne soit pas actuellement en mesure de le faire.
Laurent Wauquiez abandonnera la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour se consacrer pleinement à son rôle à l’Assemblée nationale, marquant ainsi une nouvelle étape dans sa carrière politique et dans la stratégie de reconstruction de la droite républicaine en France.