Dans un article publié le 10 juillet, Mediapart a fait un décompte des « député.es issu.es de la diversité » et des « député.es ultramarin.es racisé.es », suscitant une vague d’indignation parmi les personnalités politiques et médiatiques.
Un article controversé
Mediapart a publié un article intitulé « Malgré des efforts à gauche, l’Assemblée reste blanche, bourgeoise et éloignée de la société mobilisée », critiquant la faible représentation de la diversité au sein de l’Assemblée nationale. Le média d’investigation a décompté les députés selon leur origine ethnique et leur couleur de peau, une méthode qui a été vivement critiquée.
Réactions politiques et médiatiques
Le député du Rassemblement national, Thomas Ménagé, a exprimé son dégoût sur X (anciennement Twitter) : « Mediapart « décompte » les députés selon leur couleur de peau pour souligner que l’Assemblée « reste blanche ». La nausée. »
Le journaliste de Valeurs actuelles, Amaury Brelet, a également dénoncé ce qu’il a appelé le « décompte des députés selon leur couleur de peau » par Mediapart.
Jordan Florentin, journaliste pour Boulevard Voltaire, a ironisé en demandant si « Rokhaya Diallo serait devenue directrice de la rédaction de Mediapart ». Cette remarque fait référence à une récente polémique où Rokhaya Diallo avait critiqué le manque de diversité visible sur une photo de famille du Nouveau Front populaire, déclarant qu’elle l’avait « un peu éblouie » par l’absence de personnes non-blanches.
Un débat sur la diversité
Cette controverse relance le débat sur la représentativité et les critères utilisés pour évaluer la diversité dans les institutions politiques. Si certains estiment que la méthode de Mediapart est nécessaire pour mettre en lumière les inégalités, d’autres la jugent inappropriée et potentiellement divisive.
Hector M.