La maison Balmain a dévoilé sa nouvelle collection de prêt-à-porter pour l’automne-hiver 2025-2026 lors de la Paris Fashion Week. Ce défilé a semblé marquer une nouvelle page dans la carrière de son directeur artistique, Olivier Rousteing, qui a choisi de renoncer à « l’armée Balmain » et à son esthétique audacieuse, au profit de créations à la douceur réconfortante, sans pour autant perdre en élégance.
Rousteing a veillé à intégrer des éléments plus doux dans sa collection pour l’automne et l’hiver prochains, composée de 50 silhouettes. Cela s’est traduit par un usage intensif de maille, de cachemire et de laine, ainsi qu’une palette de tons neutres, où le gris clair, le noir et le blanc dominaient. Cependant, la collection ne s’est pas privée de touches vibrantes de jaune, d’orange et de rouge foncé. Il s’est également éloigné des lignes rigides et des épaules volumineuses qui caractérisaient ses créations, au profit de vêtements enveloppants, semblables à un cocon de douceur offrant chaleur et protection.
Une transformation assumée Malgré cette transformation voulue, visible dans la plupart des modèles du défilé, Rousteing a conservé les coupes exagérées et les volumes audacieux qui font la signature de son style et confèrent aux looks une dimension dramatique et contemporaine. Les vêtements d’extérieur – ou outerwear dans le langage de la mode – ont été les pièces maîtresses de cette collection. Manteaux et vestes ont apporté une présence imposante, accompagnés de bottes hautes qui complétaient les silhouettes.
Olivier Rousteing a travaillé des matières comme la laine, le drap de laine et le cuir pour ses créations et a associé certains looks à des couvre-chefs, accentuant ainsi leur effet dramatique. Il a aussi misé sur l’esthétique monochrome, permettant de sublimer la beauté des coupes et la précision dans l’assemblage des volumes.
Un regard renouvelé Rousteing a revisité l’imprimé zébré d’une manière innovante et artistique, tandis que des motifs inspirés de la peau de crocodile ont orné des robes longues ajustées et des vestes structurées. À la fin du défilé, Olivier Rousteing a exprimé sa fierté pour cette collection, la considérant comme un nouveau départ dans son parcours chez Balmain, marquant le début d’une ère où l’équilibre est recherché entre l’identité classique de la maison et une approche plus douce dans ses créations.