Le Pentagone a annoncé, dans une note publiée mercredi, que l’armée américaine commencera, dans un délai de 30 jours, à expulser les militaires transgenres, à moins qu’ils n’obtiennent une exemption après un examen au cas par cas.
La note, publiée par le ministère de la Défense dans le cadre d’une action en justice, indique que « les militaires ayant un diagnostic actuel, un historique de, ou présentant des symptômes correspondant à un trouble de l’identité de genre seront traités en vue de leur séparation du service militaire ». Elle précise toutefois qu’« une exemption pourrait être envisagée au cas par cas, à condition qu’il existe un intérêt gouvernemental impérieux à conserver l’individu, notamment si celui-ci soutient directement les capacités de combat ».
Pour obtenir une telle exemption, le militaire doit prouver qu’il n’a jamais tenté de transition de genre. Il doit également démontrer qu’il a maintenu une « stabilité de genre pendant 36 mois consécutifs sans détresse clinique significative ni déficience dans les domaines sociaux, professionnels ou autres domaines essentiels à la performance ».
Ces dernières années, les Américains transgenres ont été confrontés à des politiques fluctuantes concernant leur service militaire. Les administrations démocrates ont cherché à leur permettre de servir ouvertement, tandis que Donald Trump a tenté à plusieurs reprises de les exclure des rangs de l’armée. L’armée américaine a levé l’interdiction des personnes transgenres en 2016, sous la deuxième présidence de Barack Obama.
L’armée américaine expulsera les personnes transgenres dans un délai de 30 jours
