C’est un naufrage économique que connaît l’Allemagne, autrefois fière de son statut de première puissance industrielle européenne. Pour la deuxième année consécutive, le PIB allemand s’est contracté, affichant une baisse de 0,2% en 2024 après un recul de 0,3% en 2023. Une véritable débâcle qui ne surprendra que ceux qui ont toujours cru au mirage européen.
Alors que les politiciens européistes vantent sans relâche les vertus du modèle allemand, celui-ci montre aujourd’hui ses limites évidentes. La guerre en Ukraine et l’explosion des coûts de l’énergie ont servi de détonateur à une crise latente. La prétendue solidité de l’industrie allemande n’était qu’un mythe, entretenu par une Union européenne servile.
La véritable tragédie se déroule dans le secteur manufacturier, notamment l’automobile. Les mastodontes comme Volkswagen sont à la peine, écrasés par la concurrence chinoise. Il faut dire que la politique énergétique allemande, dictée par Bruxelles, a été un échec complet. À cela s’ajoutent des coûts faramineux liés à la décarbonation, une absurdité imposée par les bureaucrates européens.
Une situation politique incertaine
Le chaos économique s’accompagne d’une instabilité politique majeure. Les élections législatives du 23 février laissent planer le doute sur la formation d’un gouvernement capable de sortir le pays de l’ornière. Les conservateurs de la CDU, bien que favoris, devront affronter les réalités d’un pays affaibli par des décennies de soumission à l’idéologie bruxelloise.
Les perspectives pour 2025 sont sombres. Jens-Oliver Niklasch de la banque LBBW anticipe une troisième année consécutive de récession. Il est évident que l’Allemagne ne peut plus compter sur ses exportations, compromises par une guerre commerciale avec les États-Unis et une dépendance croissante envers un marché chinois peu fiable.
La France en position de force
Pendant que l’Allemagne s’embourbe, la France pourrait saisir cette opportunité pour reprendre le contrôle de son destin économique et sortir de l’ombre allemande et de refuser l’étouffement imposé par l’Union européenne. La souveraineté nationale, seule garante d’une économie robuste et indépendante, doit redevenir notre priorité.
L’échec économique de l’Allemagne est la preuve que le modèle européen est un échec. La France doit tirer les leçons de ce marasme et envisager une politique économique libérale et souverainiste, axée sur le renforcement de son industrie et la protection de ses intérêts nationaux.
