La Russie menace l’Ukraine de représailles après l’utilisation des missiles ATACMS

Entrevue 1

Le 4 janvier 2025, l’armée russe a promis des représailles suite à l’attaque menée par l’Ukraine en utilisant des missiles américains ATACMS. Ces missiles ont été tirés contre la région de Belgorod, en Russie, et ont été interceptés par les systèmes de défense aérienne russes. Le Kremlin considère l’emploi de ces missiles comme une « ligne rouge » dans le cadre du conflit en cours entre les deux pays.

Dans un communiqué, l’armée russe a précisé qu’elle avait abattu huit missiles ATACMS ainsi que 72 drones dans cette offensive. Toutefois, aucune information n’a été fournie sur d’éventuelles victimes ou des dégâts matériels causés par l’attaque. La Russie a également réaffirmé que les actions de l’Ukraine, soutenue par ses alliés occidentaux, entraîneraient des « représailles ».

Depuis novembre 2024, les États-Unis ont autorisé l’Ukraine à utiliser ces missiles de longue portée, malgré les inquiétudes concernant les réactions possibles de Moscou. Cette décision faisait suite aux demandes répétées de Kiev, qui espérait ainsi renforcer sa capacité à frapper des cibles sur le territoire russe. En réponse à cette évolution, la Russie a testé un nouveau missile, l’Orechnik, capable de porter une charge nucléaire et d’atteindre des cibles à des milliers de kilomètres, marquant ainsi une escalade dans la guerre.

Le président russe Vladimir Poutine a également commenté cette situation, soulignant que l’armement fourni par l’Occident à l’Ukraine transformait le conflit en une guerre d’envergure mondiale.

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